Le cadre de dialogue inclusif tant attendu a été lancé ce vendredi 15 avril au palais Mohammed V par le Premier ministre, Mohamed Béavogui. Mais bien avant l’arrivée du Premier ministre, le président de la transition, colonel Mamadi Doumbouya a fait un tour dans la salle pour serrer la main à tous les invités présents, avant de se confier : »nos problèmes doivent se régler entre nous, c’est pourquoi nous avons décidé de mettre en place un cadre de concertation. Vous savez, il y a plusieurs réformes à mener dans notre pays et il faut le faire parce que si on ne le fait pas, je ne pense pas, et je ne crois pas si quelqu’un d’autre va le faire à notre place », a-t-il martelé.
Poursuivant, il a encouragé davantage à dialoguer, à se parler, à s’écouter et à trouver des solutions pour notre pays. »Car nous avons tous une dette morale envers la République de Guinée qui nous a vu naître, nous avons étudié, 9n s’est soignés ici à travers les hôpitaux. J’espère que tout le monde va s’y mettre pour trouver une solution et permettre à la Guinée de briller dans le concert des nations. Donc pour moi, c’était l’occasion de vous serrez la main et vous dire qu’on est là, écouter vos propositions et aussi avoir une solution finale pour que cette transition soit la dernière. Ce qui est sûr et certain et que les gens doivent intégrer qu’on ne réculera devant rien pour des réformes pour aider notre pays. On fera le sale boulot, mais je pense c’est nécessaire pour notre pays. Nettoyer le pays, combattre la corruption sur toutes ces formes, c’est-à-dire tous ceux qui sont liés à la gabegie répondront devant le peuple de Guinée. Notre détermination par rapport à ça , c’est sans limite et on fera tout pour notre pays. Et ça personne ne nous arrêtera là là-dessus », indique colonel Doumbouya qui reste visiblement intraitable sur la tr1qie des biennmal acquis. Une sortie qui ressemble fort à une réplique aux politiques qui demandent à la junte d’organiser les élections et partir
Youssouf Keita