Emmanuel Macron empêtré dans une folle polémique : « le défi de l’Afrique est beaucoup plus profond, il est civilisationnel »

2

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

L’Afrique hurle à nouveau. Elle a décidé de hurler plus fort que lorsque Nicolas Sarkozy avait dit à Dakar que « le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire ». Au sommet du G20 à Hambourg, en Allemagne, le président français Emmanuel Macron, lors de sa conférence de presse de samedi dernier, a lui aussi décrit l’Afrique en des traits hideux. Ses propos ont enflammé les politiques africains, les médias mais aussi les réseaux sociaux. Le patron de l’Elysée aurait mieux fait de se taire, disent des internautes. Macron a expliqué pourquoi il ne croit pas une seule seconde à un plan Marshall pour l’Afrique, longtemps claironné partout par des présidents africains. Pour lui, « le plan Marshall, c’est un plan de reconstruction matérielle dans des pays qui avaient leurs équilibres, leurs frontières et leur stabilité. Le défi de l’Afrique, il est totalement différent, il est beaucoup plus profond, il est civilisationnel aujourd’hui. » Puis d’enfoncer le clou : « quand des pays ont encore aujourd’hui 7 à 8 enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien ». Extraits… 

Le défi de l’Afrique, il est beaucoup plus profond, il est civilisationnel aujourd’hui

« (…) Il y a eu plusieurs enveloppes qui ont été données. Nous avons, soit nous soit dans nos équipes, des champions du monde de l’addition de milliards. Cela fait d’ailleurs des décennies qu’on vous promet des plans Marshall pour l’Afrique, qu’on les a d’ailleurs décidés et faits. Si c’était aussi simple, vous l’auriez constaté. Le plan Marshall, c’est un plan de reconstruction matérielle dans des pays qui avaient leurs équilibres, leurs frontières et leur stabilité. Le défi de l’Afrique, il est totalement différent, il est beaucoup plus profond, il est civilisationnel aujourd’hui. Quels sont les problèmes en Afrique ? 

Les États faillis, les transitions démocratiques complexes, la transition démographique qui est l’un des défis essentiels de l’Afrique, c’est ensuite les routes des trafics multiples qui nécessitent des réponses aussi en termes de sécurité et de coordination régionale, trafic de drogue, trafic d’armes, trafic humain, trafic de biens culturels et c’est le fondamentalisme violent, le terrorisme islamiste, tout cela aujourd’hui mélangé, crée des difficultés en Afrique. En même temps, nous avons des pays qui réussissent formidablement, un taux de croissance extraordinaire qui fait dire à certains que l’Afrique est une terre d’opportunités.

Quand des pays ont encore aujourd’hui 7 à 8 enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien

Donc, si nous voulons une réponse cohérente à l’Afrique et aux problèmes africains, nous devons développer une série de politiques qui sont bien plus sophistiquées qu’un simple plan Marshall et des milliards accumulés. Partout où le secteur privé peut s’impliquer, il doit s’impliquer et nous devons l’orienter. Nous sommes agréables avec la Banque mondiale en matière d’infrastructures essentielles, d’éducation, de santé. Là il y a un rôle pour le financement public et c’est dans ce cadre que nous devons agir. C’est notre responsabilité. En matière de sécurité, nous devons agir en lien avec les organisations régionales africaines. C’est ce que par exemple la France fait avec l’opération Barkhane au Sahel, mais plus largement à travers ce que nous avons installé le dimanche dernier avec G5 Sahel : Développement, sécurité. Ensuite, il y a une responsabilité partagée. Le plan Marshall que vous voulez pour l’Afrique, c’est aussi un plan qui sera porté par les gouvernements africains et les organisations régionales. C’est par le biais d’une gouvernance rigoureuse, de la lutte contre la corruption, d’une lutte pour la bonne gouvernance, d’une transition démographique réussie quand des pays ont encore aujourd’hui 7 à 8 enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien. Le plan de cette transformation que nous devons conduire ensemble doit tenir compte des spécificités africaines par et avec les chefs d’État africains. C’est un plan qui doit prendre en compte nos propres engagements sur l’ensemble des chantiers que je viens d’évoquer, mieux associer public et privé et il doit se faire de manière beaucoup plus régionale, parfois même nationale. Voilà la méthode qui a été retenue et c’est ce que nous faisons partout où nous sommes engagés ».

Par Mamadou Savané

Propos décryptés par Mediaguinee

 

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

2 commentaires
  1. Coupon le cordon dit

    On finira par reconnaître Ahmed Sekou Toure.
    Paix a son âme.

  2. Sylla dit

    Il est completement singlé ce pétit president de merde qui a marié une femme qui a l’âge de sa mère.
    Il croit qu’il va chier sur les Africains,et on va l’applaudir pour son caca qui sent mauvais.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus

Open chat
Mediaguinee.com
Avez-vous une information à partager?
Besoin d'un renseignement?
Contactez Mediaguinee.com sur WhatsApp