Hébergé à l’hôtel Negresco à Nice, le président chinois a fait venir de Pékin son propre lit à l’occasion de sa visite officielle, selon « Nice-Matin ».
En visite officielle sur la Côte d’Azur avant de rejoindre Paris, Xi Jinping a fait une arrivée remarquée sur son lieu de villégiature. Selon les informations de Nice-Matin, après avoir essayé sans succès de faire intégralement privatiser le prestigieux hôtel Negresco pendant la période de sa visite, l’entourage du président chinois a imposé un important cahier des charges à l’établissement. Deux étages ont finalement été privatisés pour accueillir toute la délégation chinoise, le couple présidentiel occupant l’une des suites les plus prestigieuses.
Mais en plus de cet accueil proportionnel à l’importance de la visite d’État, le président chinois a tenu à ce que l’on accède à une demande toute particulière : que son propre lit fasse également le voyage pour qu’il puisse y dormir. Avant son arrivée, des rumeurs évoquaient l’atterrissage de deux gros-porteurs à l’aéroport de Nice-Côte d’Azur en provenance de Pékin via Rome, première étape du voyage européen de Xi Jinping.
Une visite « relaxante »
La demande de lit n’a rien de systématique chez le président chinois, contrairement aux exigences en matière de sécurité comme celle de voitures blindées à chacun de ses déplacements. Il est notamment demandé aux hôtes d’avoir d’un logement hors de portée de l’ambassade américaine et de ses potentiels systèmes d’écoute. Pour ce voyage en France, Xi Jinping semble vouloir en profiter pour se reposer. Quelques jours avant son arrivée en Italie, le journal Il Foglio révélait que les officiels chinois avaient demandé à leurs homologues italiens que le voyage, s’il est crucial à bien des égards, soit par ailleurs « relaxant » pour Xi Jinping, qui sort tout juste d’une période-clé du calendrier politique chinois : les deux « sessions annuelles » de l’APN – l’Assemblée populaire nationale – et de la CCPPC – la Conférence consultative politique du peuple chinois –, qui collaborent au développement national du pays. Ne mérite-t-il pas une bonne literie, en l’occurrence la sienne ?
Source : Le Point