Enquête russe: Trump n’exclut pas de gracier son ex-directeur de campagne

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Donald Trump a déclaré mercredi qu’il n’excluait pas d’accorder une grâce présidentielle à son ancien directeur de campagne Paul Manafort, qui se trouve dans le collimateur du procureur spécial Robert Mueller, en charge de la délicate enquête russe.

« Cela n’a jamais été discuté mais je n’ai pas balayé (cette option), pourquoi le ferais-je ? », a déclaré le président américain au quotidien New York Post lors d’un échange dans le Bureau ovale.

Le milliardaire républicain a loué le « courage » de Paul Manafort qui est, selon lui, l’une des rares personnes à résister aux pressions de Robert Mueller, de nouveau accusé de pousser les témoins à « mentir ».

Le procureur spécial enquête sur les ingérences russes dans la campagne présidentielle de 2016 et cherche à établir s’il y a eu collusion entre Moscou et l’équipe du candidat Trump, ce que ce dernier nie vigoureusement.

Dans le cadre de son investigation, Robert Mueller avait découvert des malversations commises par Paul Manafort avant 2016 et avait lancé des poursuites à son encontre.

Après avoir refusé pendant de longs mois de collaborer avec le procureur spécial, Paul Manafort – qui a dirigé pendant cinq mois la campagne de Donald Trump – avait finalement accepté à la mi-septembre un accord de plaider-coupable.

Il s’était alors engagé à coopérer pleinement avec les enquêteurs en échange d’une peine amoindrie.

Mais la justice l’a accusé lundi d’avoir enfreint cet accord en mentant « sur toute une variété de sujets » lors de ses échanges avec les enquêteurs.

Ses avocats assurent qu’il n’a pas menti, une version reprise mercredi par Donald Trump.

« Si vous dîtes la vérité, vous allez en prison », a estimé le président, dont les attaques contre Robert Mueller ont redoublé de vigueur ces derniers jours.

Le magnat de l’immobilier compare notamment l’ancien chef du FBI à l’ex-sénateur républicain Joseph McCarthy, qui avait lancé dans les années 1950 une campagne visant à écarter toute personne soupçonnée d’être communiste ou d’éprouver des sympathies pour le régime embrassé par Moscou.

« Ce n’est pas mieux que McCarthy et c’était une situation terrible pour le pays », a-t-il encore dit au New York Post.

Un peu plus tôt, il avait déjà tweeté sur le sujet. « Le Gang de Démocrates Furieux de Mueller demande brutalement aux témoins de mentir sur les faits », a-t-il écrit, avant d’ajouter: « C’est une nouvelle ère McCarthy ».

Donald Trump avait également retweeté une série de quatre messages émanant d’un compte, « The Trump Train », se présentant comme « fan » de lui.

L’un d’entre eux était un photomontage représentant les anciens présidents démocrates Barack Obama et Bill Clinton, sa rivale à la présidentielle Hillary Clinton, ou encore Robert Mueller derrière les barreaux.

Le montage est accompagné d’une légende: « Maintenant qu’il est prouvé que la collusion avec la Russie est un mensonge, quand est-ce que commencent les procès pour trahison? »

AFP

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