Mamou : le superviseur régional des examens nationaux Mohamed Ansa Diawara se confie

Les examens nationaux session 2018 ont démarré le 20 juin dernier sur l’ensemble du territoire national. A Mamou où une équipe de reportage de MEDIAGUINEE séjourne présentement, le superviseur régional de cette région administrative et porte-parole du Ministère de l’Education Nationale, Mohamed Ansa Diawara a bien voulu se confier.

Selon lui, ces examens nationaux qui ont commencé par la fin d’études élémentaires (CEE) se déroulent correctement dans sa juridiction, avant de revenir sur le rôle essentiel d’un superviseur régional des examens en République de Guinée.

‘’Au niveau des examens nationaux, il y a au moins 3 à 4 ans, les superviseurs sont nommés pour aller dans les différentes régions et dans les différentes préfectures. Le rôle principal d’un superviseur comme son nom l’indique, c’est superviser les examens. Par exemple si le superviseur préfectoral, il couvre sa préfecture, il couvre tous les centres d’examens de sa préfecture. Donc ça veut dire qu’en plus des délégués qui sont amenés par l’inspection régionale de l’éducation (IRE) et par le DPE, le superviseur a pour rôle de contrôler le bon déroulement des examens, de voir comment résoudre des problèmes qui puissent naitre dans  ces endroits là, avant que cela ne soit remonté au département parce que nous avons des règlements dans ces examens. Et quand il y a des problèmes qui dépassent souvent le cadre du délégué et le cadre du chef du centre, alors c’est là aussi le superviseur intervient et en cas de fausses majeures, lui aussi peut remonter les informations à qui de droit, autrement à l’hiérarchie supérieure. Tout de suite les mesures sont prises pou régler la situation. Bref, c’est faire en sorte que les examens déroulent dans les conditions les meilleures parce que qui parle d’examen, parle de beaucoup d’aléas et c’est pourquoi on a mis beaucoup de garde-fous. Dans les classes, vous avez les surveillants, au dessus des surveillants vous avez un chef de centre, au dessus du chef de centre vous un délégué, au dessus du délégué vous avez un superviseur préfectoral et au dessus de celui-ci, il y a un superviseur régional qui a toute la région et qui met toute la région sous ses pieds en contrôlant la régularité et le respect des règlements généraux des examens dans chacune des circonscriptions où aux lieux d’examens’’, dira-t-il entre autres.

Poursuivant, il mentionne avec insistance que ces dits examens se passent bien dans la région de Mamou. ‘’Comme vous le savez, cette année les examens nationaux ont démarré par celui examen de fin d’études élémentaires qu’on appelle le certificat d’études élémentaires (CEE). Cet examen a lieu les 20, 21 et 23 juin dernier. Dans ma région qui est celle de Mamou, j’ai eu à sillonner toutes les préfectures et toutes les sous-préfectures où il y a eu des centres. Donc, l’examen s’est passé dans les conditions les meilleures et je n’ai senti aucune irrégularité (…) Le BEPC a également démarré il y a trois jours et également avec mon bâton de pèlerin, sous mon contrôle, j’ai trois superviseurs préfectoraux qui me relèvent lorsque je ne suis pas dans une préfecture. J’ai aussi fait la navette entre les préfectures et j’avoue que tout ce passe bien à l’heure qu’il fait dans la région de Mamou. Le seul malheur que nous avons eu est que nous avons trois de nos candidates qui, après les matières du second jour des examens se sont vues fauchées par un chauffard. Parmi les trois filles, malheureusement, il y a deux qui sont aujourd’hui inaptes parce qu’elles ont eu des pieds cassés et la troisième a été légèrement blessée…’’

Par Youssouf Keita, de passage à Mamou

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