EXCLUSIF. Contesté, Alpha Boubacar Bah modère : ‘’mon départ ou pas, vraiment ça ne me dit absolument rien !’’

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Alpha Boubacar Bah, chargé de communication de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg), principal parti de l’opposition guinéenne, dont le départ est réclamé à cor et à cri par un groupe de jeunes communicants réunis au sein de la Sycora (synergie des communicants des radios) n’entend pas se laisser distraire par « une frustration incontrôlée ». Il l’a dit dimanche à Mediaguinee dans un entretien exclusif.

Pour lui, ces jeunes frondeurs communicants -dont le porte-parole est Ibrahima Korbonya Baldé- de l’UFDG qu’il appelle à la raison doivent se rendent compte qu’ils ne sont pas en train de servir le parti (UFDG) mais ils sont plutôt en train de le mettre le parti en mal.

« Je ne veux polémiquer sur cette question. Je souhaite simplement mettre toute cette déclaration dans un élan de frustration incontrôlée de leur part et puis de manque de connaissance de comment les structures d’un parti politique fonctionnent. Ce n’est pas quelqu’un qui se lève pour demander le départ de Paul et de Jacques, ce n’est pas important. Ce qui est important, je dis que ce n’est pas le moment de se quereller entre nous. Et quel que soit le problème qu’il y a dans un parti politique, qu’il soit fondé ou non, l’espace public n’est pas le mieux indiqué pour aller étaler les frustrations lorsqu’on n’est responsable d’un parti politique. Il y a les structures du parti, il y a les instances du parti où on peut venir s’expliquer, demander des explications et trouver ensemble les solutions. Donc, le moment venu lorsqu’ils (les frondeurs de communicants de l’UFDG, ndlr) finiront de mettre tout sur la place publique, ils viendront certainement à la raison. Et ils suivront les voies normales, réglementaires pour peut-être poser leurs problèmes s’ils en ont », a-t-il déclaré.

Et de poursuivre : « J’ai entendu tout ce qu’il a été dit hier ou avant-hier et aujourd’hui et tout ce qui s’écrit. Je dis simplement que nous continuons notre travail et qu’actuellement ce qui est important, c’est que nous sommes dans une période électorale extrêmement importante. Notre souci c’est de mobiliser le maximum pour poursuivre le processus électoral et aller au bout de ce processus et pour qu’enfin nous gagnons le maximum de ces élections. Donc, ces frondes ne nous préoccupent pas pour autant parce que, ce n’est pas le lieu, ce n’est pas l’espace. Donc, je ne veux pas rentrer vraiment dans des justifications ou des réactions. Je les appelle à la raison et je les interpelle pour qu’ils se rendent compte qu’ils ne sont pas en train de servir le parti (UFDG) mais ils sont plutôt en train de mettre le parti en mal. Un communicant de l’UFDG d’un parti politique ne peut pas aller sur la place publique pour dire tout ce que j’ai entendu hier sur son propre parti politique s’il n’y a pas quelque chose peut-être derrière la tête ».

« Qu’ils demandent mon départ ou pas, vraiment ça ne me dit absolument rien. Parce que ce n’est pas important. L’important c’est la règle, si tu es frustré, lorsque tu as un problème et lorsque tu es un responsable du parti ou lorsque tu es un militant du parti, il y a les instances du parti vers lesquelles tu dois aller pour exposer ton problème et essayer de trouver une solution mais ce n’est pas sur la place publique. Le moment actuel est extrêmement important pour l’UFDG et pour les militants de l’UFDG pour ne pas aller chercher des faux problèmes à nous quereller entre nous et à nous exposer comme ça devant l’adversaire alors qu’on a un vrai combat et bataille à mener. Car, nous n’avons que moins d’un mois pour affronter ces élections (locales) et les gagner », a fait remarquer Alpha Boubacar Bah.

Par ailleurs, il a aussi invité ces frondeurs communicants de l’UFDG qui l’accusent d’ « incompétent et personne n’assumant pas ses responsabilités » à renoncer à ce qu’ils sont en train de faire, car selon lui, le moment n’est pas indiqué.

« Donc, nous nous concentrons sur ça et j’espère que très bientôt, ils se rendront compte de leur forfaiture et qu’ils reviendront à la raison et qu’ils poseront leurs problèmes s’ils en ont dans les instances du parti selon les voies réglementaires. Et ce moment, si les frustrations sont fondées, sûrement le parti va trouver des solutions. Et si elles ne le sont pas, le parti leur dira et leur expliquera ce qu’ils n’ont pas compris. Je les appelle vraiment à renoncer à ce qu’ils sont en train de faire face que ce n’est pas utile ni pour le parti UFDG ni pour eux », a lancé le patron de la communication de l’UFDG.

Yaya Dramé 

+224 628380576

 

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