Exploitations minières : la problématique de la question environnementale (Par John Bolivogui)

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Deux cas sont similaires dans les approches de solutions. Ce sont la question environnementale dans les exploitations minières  et la question du traitement de la pauvreté dans les politiques budgétaires des Etats africains.

Dans les exploitations minières, il se pose de gros problèmes environnementaux à cause  de la destruction de l’écosystème, de la destruction de la flore, de la pollution des eaux  et enfin de la pollution de l’air , suite aux coulées et évaporations resultant des traitements chimiques .

Malheureusement, jusqu’à nos jours, tous les procédés d’exploitations et de traitements miniers  sont purement chimiques. Des recherches incessantes afin de trouver des procédés physiques (non polluants) n’ont pas encore abouti.

En consequence, les approches de solutions à ces questions environnementales  ne peuvent être que “réparatrices’’. Et pour réparer, il faut de gros investissements à orienter vers la restauration de cet environnement .

Mais malheureusement, les multinationales engagées dans ces exploitations minières ne basent leur comptabilité et leur bilan que sur le système capitaliste de “profit sur le produit minier”.

En consequence , 95% des investissements sont alloués à l’extraction du produit minier, contre 5% aux réparations des dégâts causés à l’environnement .

Pour inverser ou du moins augmenter la part des investissements pour réparer ces dégâts environnementaux , il n’y a qu’une voie . La voie de créer “une meilleure valeur ajoutée” à cette exploitation minière. Et cette unique voie, c’est le “raffinage sur place”, comme expliqué ci-dessous :

A-Si, par exemple, la tonne de bauxite est conclue à 30$/tonne , dont 15$ pour le pays du site minier , et 15$ pour les partenaires .

B-Les 15$ revenant au pays du site minier sont insuffusants pour, à la fois des projets de développements locaux hors mines, et la réparation des dégâts environnementaux.

C-De l’autre côté, les 15$ revenant aux partenaires, passent plutôt à 1500$ , suite au raffinage du brut à l’exterieur. Et aucune ristourne dans ces 1500$ n’est accordée au pays du site minier .

D-La voie est donc de construire des raffineries sur place, dans le pays du site minier, afin que 50% de ces 1500$ reviennent au pays du site minier, en plus des 15$ de brut , au même titre que les partenaires .

E-Cette grosse valeur ajoutée permettra aisément au pays du site minier  de financer son développement hors mines , et en même temps investir lourdement pour la réparation des dégâts miniers .

En dehors de cette demarche, la problématique environnementale ne trouvera jamais de solution. Il n’y aura que du rafistolage.

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