Faranah : ‘’71 cas d’accidents ont été enregistrés de janvier 2019 à maintenant’’ (police routière)

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Dans quelques jours l’année 2019 s’en ira avec ses cortèges de bonheur et de malheur. Cette année qui tire à sa fin, connaît une baisse de taux d’accident dans la circulation routière à Faranah. Pour l’année 2019, la police routière de Faranah a enregistré  71 cas d’accidents de la circulation.

Pour toucher du doigt la réalité, le correspondant de MEDIAGUINEE basé à  Faranah a approché capitaine Mohamed Lamine Keita, commissaire spécial adjoint de la sécurité routière de Faranah qui a bien voulu souligner :

« Je vous remercie pour cette opportunité que vous m’offrez. Le bilan des accidents de la circulation routière de l’année 2019, il y a eu au total 71 cas d’accidents. Deux cas d’accident mortel qui sont tous des hommes, 25 cas de blessé grave dont 10 hommes qui ont été grièvement blessés, 12 femmes et trois mineurs. Pour les blessés légers, il  y a eu 10 cas dont 5 hommes légèrement blessés, trois femmes et 2 mineurs. En suite, 24 cas de dommages matériels importants dont 26 véhicules et 45 motos. Dommage de matériels légers, il y a eu 10 cas dont 12 véhicules et 56 motos. Il est à signaler que les deux cas d’accidents mortels ont été tous déférés auprès du TPI de Faranah.

Comparativement à l’année dernière, il  y a eu beaucoup de diminution d’accident, bien que nous n’avons pas d’argent mais on s’est organisé à travailler avec le peu d’élément qui sont avec nous sur les différents carrefours pour éviter les différents cas d’accident. C’est ce qui a fait que cette année, il  y a eu peu d’accidents par rapport à l’année passée. Ça veut dire qu’en matière de la circulation, les gens commencent à comprendre petit à petit le code de route parce que tout ça là est lié au code de route. Quand les gens se procurent des engins sans connaître les notions de code de route, ça fait problème mais avec les sensibilisations à travers les médias locaux, les gens commencent à comprendre, c’est ce qui fait qu’il ya eu peu d’accident cette année.


En réalité, on a pas de moyens, on demande à la direction à travers notre département de nous doter des moyens matériels et humains pour nous permettre de bien accomplir notre mission à travers la ville de Faranah. Pour la fête de fin d’année, nous avons pris des dispositions et même hier, nous avons reçu l’instruction de la part du directeur régional de la police qui nous a demandé de fournir la liste des éléments que nous avons ici, et en commun accord avec le commissariat central, la protection civile, la police régionale, je crois une planification sera mise en place pour faire le contrôle au niveau de la cité pour éviter les cas de dérapage pendant les fêtes de fin d’année.

Je demande aux citoyens à une retenue, il ne faudrait pas qu’ils se mettent à faire des comportements qui les amènent à l’hôpital ou au cimetière. Donc quand tu sors,il faut te ressaisir et prendre ce que tu as à faire et tu rentres à la maison. Quand aux conducteurs, il faut conduire selon le code de route, il ne suffit pas seulement de se procurer des engins parce que tu as les moyens mais ils faut connaitre les codes de route avant de conduire. En ce qui concerne les services de sécurité, il y a une planification qui est mise en place pour remédier aux différents cas de dérapage qui vont se produire à travers la ville. Les engins roulants non identifiés dans la ville, comme vous le savez, ça cour de risque parce que quand l’engin n’est pas immatriculé, c’est difficile de l’identifier et même quand l’intéressé fait le dégât, comment on peut-on  le retrouver ? Et quand il y a vol de moto, comment peux-tu signaler au niveau de l’autorité que ma moto est telle ou telle ? Donc, ça cour de risque mais quand même nous sommes en train de faire les efforts avec l’apport du Directeur régional des transporteurs. Nous organisons des missions de contrôle à travers la ville ici pour appréhender les engins roulants non immatriculés afin de les obliger à immatriculer. Mais pour ce travail, nous sommes confrontés à d’énormes difficultés avec les interventions abusives des autorités à tous les niveaux qui nous empêchent de faire ce travail », a-t-il laissé entendre.

Lanciné keita, depuis Faranah

 

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