Faranah : l’appel à la grève de l’intercentrale syndicale boudé

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A l’appel de l’intercentrale syndicale CNTG-USTG, la grève contre la hausse du prix du carburant n’a pas été suivie à Faranah, ville de la Haute Guinée et fief du parti au pouvoir.
Les citoyens vaquent tranquillement à leurs affaires. L’administration tourne à la normale. Le grand marché conserve son mouvement habituel, boutiques et magasins ont continué leurs services au profit de la population.
Certains citoyens ont exprimé leurs sentiments au micro de Mediaguinee suite à l’augmentation du prix du carburant à la pompe.
Sidiky Kourouma, conducteur de taxi moto déclare que cette augmentation du prix du carburant nous a causé assez de problèmes. Nous voulons satisfaire nos clients. A Faranah ici c’est difficile de trouver l’argent. La population est pauvre. C’est pourquoi jusque-là le prix de transport d’un tronçon était à 2000 FG, et on payait le litre d’essence à 8000 FG à la pompe et 10000 FG au marché noir. Mais depuis que le prix du litre est passé de 8000 FG à 10000 FG à la pompe, automatiquement le prix du litre est passé de 10000 FG à 12000 FG. Chez nous présentement, le prix du tronçon se négocie entre 3000 FG à 4000 FG. Ainsi, beaucoup de nos clients préfèrent marcher à pied, faute d’argent. On a pitié de ces personnes mais que faire ?  Chaque soir il faut faire un compte-rendu au propriétaire de la moto et trouver ta dépense. Vraiment, nous demandons au gouvernement de baisser le prix du carburant ».
Au grand marché, les femmes expriment leur désolation.

« Depuis que nous avons appris cette nouvelle relative à l’augmentation du prix du carburant, ça nous a bouleversés le cœur. Nous, nous partons dans les villages pour chercher les marchandises et c’est dans ça que nous parvenons à joindre les deux bouts.
Avec cette augmentation du prix du carburant, le transport a aussi augmenté. Aujourd’hui, je n’ai pas pu me rendre au village pour chercher les marchandises parce que quand je calcule le prix d’achat et le prix de vente, je n’aurai pas de bénéfice », confie Saran Oularé.
Pour le moment, le tarif des transports et les prix des marchandises commencent à connaître une montée vertigineuse dans la capitale du Sankaran.
Lanciné Keita, correspondant à Faranah

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