Fatoumata de BINAIH Pêche : « je ne suis pas satisfaite de la liberté accordée à Eva et Younoussa Le Bon »

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Cette affaire entre Fatoumata Keita, travailleuse de la société BINAIH pêche et deux anciennes autorités de Dubreka, à savoir l’ancien prefet, Younoussa Le bon et Mme Eva ancienne députée de la commune de Dubreka, est loin de connaître son épilogue.

Ce lundi 6 décembre 2021, au cours d’une conférence de presse qu’elle a animée, Fatoumata Keita est d’abord revenue sur l’injustice qu’elle a subie de la part de l’ancien préfet et l’ancienne députée  qui avaient été condamnés au tribunal  de Dubreka, mais après avoir interjeté appel à la cour d’Appel, ils ont été libérés. Avant de dire qu’elle n’est pas satisfaite du régime de liberté provisoire qu’on leur a accordé. 

« Ce jugement est différent de celui qui a été rendu à Dubreka. Quand nous sommes allés à la cour d’appel, seuls Eva, ses avocats, l’ancien préfet et ceux qui les ont condamnés ont parlé. Et après, ils ont été libérés.Je  n’ai pas du tout aimé cela. Ce que ces gens (Eva et Le Bon) m’ont fait, c’est un crime. Justice a été rendue à Dubreka et tout le monde était content de cette justice.  Cette liberté provisoire qu’on leur a accordée ne m’a pas plu. C’est la raison de ma venue devant la presse. Je souhaite que justice soit faite, que ce problème ne soit pas traité à l’amiable. », a-t-elle indiqué.

Cette dame dit avoir investi une somme de deux millions cinq cent mille dollars (2.500.000 $) sur ce port qui serait à la disposition de dame Eva. Donc, elle souhaite que justice soit rendue. Et que l’affaire ne soit pas traitée à l’amiable. 

« Ça fait 3 ans, on est sur ce problème. Ils se sont seulement foutus de nous. Moi, je ne pouvais pas  imaginer que quand nos bateaux  ont  débarqué à Kassonya, qu’on pouvait traiter cela de rébellion, sachant que nous avons même un port.  Deuxièmement, quand on est parti travailler au port, on a trouvé qu’ils ont installé Eva à notre port, elle travaillait là-bas et elle réclamait de l’argent aux propriétaires de bateaux, pourtant ce n’est pas elle qui a construit ce port . C’est nous qui avons construit ce port, nous avons investi 2.500.000 dollars. Comme c’est la justice qui est forte, donc je souhaiterais que justice soit faite dans cette affaire, c’est ça mon problème. On a pas encore repris le travail puisque nous sommes en justice. Elle a été condamnée mais elle a interjeté appel. Nous aussi, nous avons interjeté appel. Mais le jour où on est parti à la cour d’appel, lecture a été faite seulement sur l’appel de nos adversaires, le nôtre n’a pas été lu. Donc, c’est sur toutes ces choses que je ne suis pas satisfaite. Si le président de la République m’écoute, qu’il nous aide à ce que justice soit rendue dans cette affaire, que ce problème ne soit pas traité à l’amiable, que la justice fasse son travail. », a-t-elle déclaré.

Christine Finda Kamano 

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