Les autorités sanitaires et administratives de Labé ne donnent aucun répit aux détenteurs de pharmacies illégales et autres lieux de vente non agréés de médicaments. Dans un entretien qu’il a accordé à la rédaction locale de Mediaguinee, l’inspecteur régional de la santé (IRS) de la région de Labé a confié que dans sa juridiction, il y a plusieurs cliniques privées clandestines qui ne répondent pas aux normes.
Conséquences, bon nombre d’entre elles ont été purement et simplement fermé. L’inspecteur régional de la santé se dit très satisfait du bilan de la première journée de fermeture des pharmacies non agréées.
A en croire Docteur Kassi Fangamou, au moins deux récalcitrants sont mis aux arrêts à ce jour.
« Quand le délai qui a été fixé dans le communiqué a expiré, beaucoup d’entre eux ont fermé. Il y a des récalcitrants, donc le lundi, une équipe a été déployé sur le terrain, elle a procédé à la fermeture de certaines cliniques qui étaient ouvertes, ils ont trouvé deux qui étaient ouvertes qu’ils ont fermé, les propriétaires ont été interpellé », affirme l’inspecteur régional de la santé de Labé.
Pour éviter que les prix des produits pharmaceutiques ne soient revus à la hausse par les détenteurs de pharmacies agréées, une rencontre s’est tenue ce mardi entre la première autorité sanitaire de Labé et les pharmaciens. A la question de savoir qu’est-ce qui a été arrêté, notre interlocuteur précise.
« Il y a des gens qui ont des agréments mais qui n’ont pas d’arrêté d’exploitation, nous leur avons demandé de fermer d’abord et aller chercher les arrêtés d’exploitations. Aux pharmacies privées, de privilégier les médicaments génériques qui sont moins chers pour la population, de se mettre en règle pour ceux-là qui n’ont pas toutes les documentations en place. Et ce n’est pas parce que nous avons fermé les cliniques clandestines que les pharmacies agréées vont rehausser les prix », a indiqué Docteur Kassi Fangamou.
Très satisfait de cette décision, Docteur Daouda Diallo, le porte-parole des pharmaciens agréés de Labé a invité ses collègues « de ne plus suivre les services de sécurité, de rester dans leurs structures, travailler conformément a la loi ».
Pour le moment, si cette décision prise par la CRIEF est respectée, la question est de savoir jusqu’à quand elle sera respectée.
Tidiane Diallo, correspondant régional Labé
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