Fête du 14 Mai : le PDG-RDA vante son parcours et salue « le patriotisme » du colonel Mamadi Doumbouya (discours)

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En prélude à la célébration, le 14 mai prochain, des 75 ans de la création du PDG-RDA (Parti démocratique de Guinée-Rassemblement démocratique africain), les dirigeants du premier parti au pouvoir en Guinée du feu président Ahmed Sékou Touré ont lancé, jeudi, aux Cases de Bellevue les travaux de la 55è session du Conseil national de la Révolution (CNR). Dans son discours d’ouverture, Oyé Béavogui, secrétaire général par intérim du PDG-RDA a vanté l’apport du parti au développement de la Guinée et salué le « patriotisme » du colonel Mamadi Doumbouya, président de la transition. Intégralité du discours…👇👇

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Peuple de Guinée

Peuple d’Afrique

Il y a des moments de l’histoire qui, marqués par le temps, ne disparaissent jamais dans les annales de la vie d’un peuple.

Chez nous dans notre pays, ces moments polarisent les faits, des actions qui constituent un Levin dans la vie politique menée par notre formation politique le PDG-RDA en affirmant la personnalité de l’homme guinéen, de l’homme Africain tout court et au Delas, de l’homme opprimé à travers le monde progressiste.

Pour y parvenir il a fallu un combat et des hommes intègres qui ont consenti des sacrifices des années durant, mettant ensemble les efforts, se sollicitant les uns des autres, afin que notre nation connaisse le lendemain ambitieux dont nous avons toujours rêvé.

Dans cette noble et exaltante mission, le parcours de nos devanciers n’a pas été de tout repos. Il faut rappeler que le droit à la semi autonomie pour les colonies commençait à faire le chemin à travers l’esprit de la constitution française de 1946. Le mouvement de contestation du système coloniale s’amplifiant dans les colonies africaines et autres, le Gouvernement Français crut que, pour mettre fin au maintien des liens de subordination très étroits, dans le cadre de la constitution d’octobre 1946, qui faisait le lit du nationalisme, et pour empêcher la multiplication des foyers de guerre, il fallait tenter de canaliser l’aspiration des populations africaines à l’émancipation, en octroyant aux colonies la loi cadre du 23 juin 1956, dite loi déferre instituant la semi autonomie dans les colonies.

Crée en 1947 comme section guinéenne du RDA, qui fut créé quant à lui à Bamako plus tôt en 1946, le PDG a connu les échecs sur le plan de sa représentativité politique sous l’administration coloniale. Son évolution plusieurs fois empêchée n’a pas entamé la détermination et le courage des leaders.

A la faveur de cette loi cadre de 1956, excepté le PDG-RDA, la plupart des autres formations politiques des autres colonies tombèrent effectivement dans le piège tendu par les autorités coloniales ; elles n’avaient pas eu l’intelligence politique de mettre cette loi au service de l’indépendance pleine et entière des peuples africains. Seul le PDG-RDA utilise à fond, cette loi ambiguë et la rendit immédiatement désuète et dépassée.

CLAIRE François un administrateur français écrit en ces termes « Le PDG-RDA réussit en particulier à supprimer toutes les structures de l’ancien système et de donner à l’organisation administrative du pays une assise, une organisation progressive et démocratique » avant l’indépendance.

Notons en effet, qu’entre 1956-1958, le PDG détenait 2 sièges sur 3 depuis le 1er janvier 1956 à l’Assemblée Nationale Française, alors qu’il n’en avait aucun, le troisième étant revenu au BAG. Il détenait depuis le 15 juin 1957 cinq sièges sur cinq 5/5 au grand conseil de L’AOF, alors qu’il n’en avait aucun jusque-là. Ce qui permit d’exposer et de défendre les principales revendications des populations de guinée devant l’opinion française et internationale.

Il dirigeait depuis le 18 novembre 1957, suite à ses victoires électorales, les 05 mairies de plein exercice (Conakry, Kindia, Mamou, Kankan et N’Zérékoré) ; 7/9 des Mairies de moyen exercice, instituées par la France en Guinée, les 02 autres revenant au PRA-Guinée (BAG et DSG) ; il dirigeait également tous les conseils de circonscription et de village à partir de Février 1958. Il put ainsi appliquer une partie de son programme social dans les communes urbaines et des villages, et renforcer son assise politique à travers tout le territoire avant le referendum.

Le PDG-RDA avait la majorité à l’assemblée territoriale française (57/60 Conseillers) alors qu’il n’avait qu’un seul siège, ce qui lui permit de diriger le conseil de gouvernement du 09 Mai 1957 au 02 Octobre 1958, d’élaborer et de faire adopter les textes règlementaires dont l’application aboutie à des résultats significatifs et encourageant.

Ainsi les collectivités rurales furent réorganisées sous forme de conseils de village et de conseils de circonscription dirigés par des cadres élus démocratiquement par des populations, alors qu’une telle institution n’a pas été créée dans d’autres colonies et on s’en tenait encore à la forme coloniale de nomination dans la plupart d’entre elles. D’où cette autre réflexion d’Alain GANDOLFI affirmant que cela est une preuve que ; citation « La démocratie de l’institution villageoise a effectivement pris naissance en Guinée » bien avant l’indépendance.

Alors que le conseil de gouvernement guinéen avait supprimé les structures administratives coloniales, cercles et cantons, et les avait remplacés par les circonscriptions administratives, l’ont était encore dans la plupart des autres colonies à l’étude d’une nouvelle structure administrative. La chefferie de Canton étant supprimée en guinée alors que son autorité se renforçait dans les autres colonies ; ce qui permet aux autorités coloniales de ces territoires de participer directement ou par l’intermédiaire des chefs de canton, et de cercle au referendum, et de truquer les élections du 28 septembre 1958.

En Guinée selon le Professeur Jean-Suret CANALE « Tous les auteurs qu’ils soient ou non favorable au régime guinéen, s’accordent à considérer que la suppression de la chefferie coutumière à la fin de 1957 sous le régime de la loi cadre, explique pour une large part qu’ait été possible le vote négatif du 28 septembre 1958 qui décida de l’indépendance de la guinée ».

L’africanisation des cadres, amorcée en 1957 était presque achevée à la veille du referendum ; chaque administrateur français était doublé d’un titulaire qui le remplaça dès la proclamation de l’indépendance ; ce qui permit la continuité administrative à partir du 02 octobre 1958 alors que ce processus n’avait connu aucun essor dans les autres colonies. Voilà ce qui explique la victoire du PDG-RDA et qui fait suite à la conduite des affaires politiques en guinée sous l’égide du leaders le Président Ahmed Sékou TOURE.

L’indépendance acquise permet au PDG-RDA de dérouler son programme économique et social. Il faut souligner avec insistance que le bilan économique et social de l’administration coloniale avant l’indépendance a été négatif sur tous les plans et ce pendant 60 années de colonisation.

Sur le plan de l’éducation peu d’infrastructures scolaires ont été réalisées. Aucun cercle ni aucun canton ne possédaient des infrastructures scolaires secondaires à part la capitale qui a connu la réalisation d’un collège lycée de Donka. Quelques rares écoles primaires parsemées sur le territoire national explique le désenchantement progressif de la formation intellectuelle des nouveaux cadres qui auront charge d’administrer le pays. Quant aux infrastructures de l’enseignement supérieures le pays n’en comptait aucune. (06 cadres supérieurs seulement ayant reçu des formations à l’extérieur).

Sur le plan des infrastructures routières seules quelques pistes étaient ouverts sans grand aménagement. Aucun aéroport à l’exception de Gbessia qui n’avait aucune dimension internationale. Les infrastructures sanitaires et celles sociales (édifices) brillant par leur absence, sans compter le coût que cela pouvait générer pour le peu qui existent. L’enseignement sélectif ouvert seulement aux familles des chefs de cercles ou des cantons et certaines familles nanties. L’eau et l’électricité constituant des services sociaux de base n’étaient approvisionnées qu’à la presqu’ile de Kaloum, le reste du pays arborant une étoffe noire.

Voici l’état dans laquelle le PDG-RDA a pris les rênes du pouvoir en Guinée pour ne citer que cela.

L’indépendance acquise dans les conditions difficiles précitées, a entrainé le pays vers un développement assuré. Les édifices scolaires ont pris une enjambée sur toute l’étendue du territoire nationale. L’édification d’une prospection administrative débutée sous le régime colonial par le PDG-RDA s’intensifie dès les premières heures de l’indépendance du pays. Ainsi plusieurs édifices scolaires sont mis en place : du primaire en passant par le collège et le lycée pour aboutir au supérieur, fut une réalité sur toute l’étendue du territoire national. L’enseignement de masse amorcé dans le parcours Scolaire donna la chance aux plus deminus de bénéficier d’une culture scolaire réussie.

A la suite des écoles primaires des collèges et des lycées construits, aussitôt des universités et instituts d’enseignement supérieur voient le jour ; on peut citer l’institut polytechnique Gamal Abdel Nasser, l’institut Géo-Mine de Boké, l’université Julius N’yéréré de Kankan, l’institut Valérie Giscard d’Estaing de Faranah, l’institut Agronomique de Foulayah à Kindia, l’institut de N’Zérékoré et à Labé pour ne citer que ceux-là. Il est à préciser qu’à la mort du Président Ahmed Sékou TOURE, 85 000 cadres supérieurs et moyens avaient été formés par le système éducatif guinéen dans notre pays et à l’extérieur. Chaque année plus de 1 000 boursiers bénéficient de cet avantage à la charge exclusive de l’Etat Guinéen.

Sur le plan économique des unités de production occupent une place importante dans le domaine du développement. La prolifération des industries extractives et des fabriques devient une réalité. L’agro-alimentaire occupe une place de choix dans le tissu économique de la guinée. Les FAPA sont un exemple illustratif qui vient appuyer ces argumentaires. Le marché local est approvisionné par les produits made in guinea. L’on a dénombré plus de 336 unités de production.

La flotte aérienne et maritime fournies par des avions de lignes avec la construction des aéroports et aérodromes dans les chefs-lieux de régions ont permis à la guinée de se distinguer des pays de la sous-région (11 aéronefs et 02 bateaux minéraliers).

La planification du système éducatif orienté vers la vie utile a permis de résorber le chômage des jeunes sortants des centres éducatifs de tous les corps de métier. Cette chaine a été interrompue des après le coup d’Etat du 03 avril 1984. La souveraineté monétaire est un pari réussi pour le régime du PDG-RDA en ce sens que tous les maux qui pouvaient saborder le système monétaire telle que l’inflation, ont été maitrisés tout au long de son régime. La capacité de production garantissant la stabilité monétaire a été respectée. La balance commerciale excédentaire qui permet d’engranger des devises afin d’assurer les gros investissements tout en évitant des endettements excessifs fut maitrisée pendant les 26 années du régime du PDG-RDA. C’est pourquoi le pays se portait dans une santé financière exceptionnelle. La corruption combattue avec la dernière énergie n’a jamais trouvé d’assise.

En effet, la proclamation de l’Etat indépendant et souverain de Guinée le 02 octobre 1958 a été accompagnée de la mise en place des institutions permettant l’exercice effectif de sa pleine souveraineté. C’est pourquoi dans la nuit du 1er au 02 octobre 1958, le Secrétaire Général du PDG, chef du Gouvernement, confiait à une équipe dirigée par le Camarade N’Famara KEITA, membre de la Direction Nationale du Parti, la mission d’organiser une armée nationale capable d’assurer la défense de notre Patrie.

AU cours des pourparlers entre l’administration coloniale et les nouvelles autorités du pays la date du 01 novembre 1958 fut retenue pour mettre à la disposition de la République de Guinée, la moitié des camps de Kindia, Kankan et N’Zérékoré où devaient être regroupés les militaires ayant opté pour l’armée nationale guinéenne. Ce regroupement eu lieu les 28,29 et 30 octobre 1958 dans les différents camps, ceci en dépit de nombreuses provocations et de destruction d’infrastructure d’accueil, la mise en feu des effets personnels et le déshabillement jusqu’aux chaussettes de ceux de nos frères militaires qui ont eu le tort d’opter pour la nouvelle armée nationale.

Ainsi le 1er Novembre 1958, les premières unités constituées étaient en place et l’armée nationale de la République de Guinée était née. Aussi dans une adresse à la nation, le Président Ahmed Sékou TOURE fixant la vocation de cette armée : citation « L’armée de la République de Guinée n’est pas une armée de conquête et de domination ; elle est l’armée de l’édification de la souveraineté de la guinée, liée à la nation et à son peuple par le pacte de libération, auquel chaque militaire guinéen a souscrit. Elle n’est pas destinée aux destructions sanglantes, aux guerres injustes, aux répressions féroces. Nous voulons qu’elle s’inscrive dans notre mouvement d’émancipation et qu’elle demeure unie fraternellement au peuple de Guinée, dont elle aura seulement à partager les charges et les peines, les plaisirs et les bonheurs, mais dont elle devra devenir une des principales forces créatrices » L’armée de Guinée, ainsi que l’ont voulu le peuple de Guinée, le PDG et le Gouvernement de la République est donc une armée conçue réalisée mise en action par le peuple et non contre le peuple.

Malgré toutes les prouesses réalisées, la Guinée n’a pas échappé aux courroux des décideurs occidentaux qui ont estimé vaille que vaille qu’il faut retourner le pays dans le carcan néocolonial. Ainsi de 1959 à 1984 une cinquantaine de complots se succèdent sur le sol guinéen. Des menées subversives, reconnues par les instigateurs et leurs complices locaux se mettent en place, et chaque année pendant 26 ans notre pays subit des revers inouïs pour empêcher soit, ou retarder le développement du pays amorcé dans un élan patriotique afin de mettre fin au cataclysme subit pendant 60 ans de colonisation. Nous avons quant à nous toujours dénoncé ces tentatives de déstabilisation qui parfois envisageaient même la liquidation physique des dirigeants du PDG.

Le point culminant de toutes ces menées subversives fut l’agression du 22 Novembre 1970 au cours de laquelle notre pays a enregistré 537 morts (Civils et militaires) selon le commandant des opérations Alpoine CALVAO, chiffre attesté par les autorités guinéennes.

Suite à cette agression trois plaintes furent formulées et adressées aux institutions des Nations Unies (ONU), l’Organisation de l’Unité Africain (OUA) et l’Organisation des Etats Riverains des Fleuves Sénégal (OERS). La CEDEAO n’existait pas à l’époque. Des résolutions furent prises par toutes ces institutions condamnant énergiquement l’agression et exigeant des trois nations instigateurs (la France l’Allemagne et le Portugal) de cette perfide et ignominieuse agression de se charger des réparations des dégâts Humains et matériels subits par la Guinée.

Citons entre autres résolutions celles :

  • 289 (1970) du 23 Novembre 1970 adoptée à la 1558ème séance du conseil de sécurité des Nations Unies ;
  • 290 (1970) du 08 Décembre 1970 adoptée à la 1563ème séance par 11 voix contre zéro avec 04 abstentions (Espagne, Etats Unis d’Amérique, France, Royaume Unie de Grande Bretagne et Irlande du Nord) ;
  • 295 (1971) du 03 Aout 1971 adoptée à la 1573ème séance du conseil de sécurité des Nations Unies.

A la suite de ces résolutions du conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) deux autres résolutions viennent conforter la position de la République de Guinée dans la défense de l’intégrité de son territoire et à la sauvegarde de la souveraineté et l’indépendance du pays. Il s’agit des résolutions de L’OUA et de L’OERS appelant tous à l’application d’une sanction exemplaire et ultime aux agresseurs et à leurs complices guinéens. Comme pour marquer l’Unité Nationale de la population guinéenne encore une fois tel le 28 Septembre 1958 où la Guinée a montré l’exemple aux peuples du monde épris de paix en votant « Non », recueillant ainsi 1 136 324 suffrages contre 56 901 « Oui » proclamant de facto l’indépendance du pays, ce peuple adopta à l’unanimité les sanctions préconisées par des PRL, arrondissements et régions, sanctions qui furent appliquées.

La Diplomatie n’a jamais été aussi prolifique pour notre pays que sous le régime du PDG-RDA, les relations diplomatiques et les échanges bilatéraux et multilatéraux faisaient l’honneur et bonheur de notre pays sur le plan international. Tous les mouvements de libérations africaines ont eu un répondant ici en Guinée. Aide et considération leur fut apportées dans le domaine aussi bien humain, militaire que matériel et financier.

Il faut avouer que dans les années 80 le Parti Etat Guinéen avait réussi son pari en se mobilisant pour un décollage économique et une émergence assurée. Et vint la disparition brusque du Président Ahmed Sékou Touré le 26 Mars 1984 et la prise du pouvoir par le CMRN. Le Parti fut dissout et la descente aux enfers commence pour le PDG-RDA. Ainsi tout est préparé pour éliminer physiquement tous les responsables du Parti et la famille du Président Ahmed Sékou TOURE.  

Aujourd’hui grâce à Dieu le Parti PDG-RDA vit et se maintient. Les régimes se succèdent et notre formation politique se remet en confiance. Les responsables à tous les niveaux s’activent pour donner un sens à la raison historique en privilégiant l’unité nationale et la concorde sociale qui ont toujours guidé le PDG-RDA.

Les nouvelles autorités de la transition en particulier le CNRD et son Président le Colonel Mamady DOUMBOUYA, chef suprême des armées, chef de l’Etat, Président de la République de Guinée, comprennent si heureusement le combat mené par nos devanciers qui malgré toutes les velléités subies ont su maintenir cette unité, cette cohésion, cette intransigeance de bâtir une nation unie et prospère.

C’est pourquoi le PDG-RDA et ses dirigeants, le BPN remercient et félicitent Monsieur le Président, le Colonel Mamady DOUMBOUYA pour son initiative de restitution des propriétés de la Belle-Vue à la famille du Président Ahmed Sékou TOURE et surtout la rebaptisation de l’aéroport international de Gbessia au nom du Camarade Ahmed Sékou TOURE vitrine de la Guinée. Ces actes confirment le patriotisme de cet homme qui est resté égale à lui-même dans l’amour qu’il a toujours porté pour l’Afrique et la Guinée le pays où il est né.

Nous apprécions à juste titre les efforts du Colonel Président pour tout le sacrifice qu’il consent dans son programme de refondation de l’Etat, dans la lutte contre la corruption.

Les consultations menées au sein des forces sociales, la mise en place du CNT et en fin les assises nationales pour aboutir au chronogramme de 39 mois de transition, sont des démarches auxquelles le PDG-RDA et ses militants adhèrent et souscrivent pour une meilleure gestion de la transition.

Vive le PDG-RDA !

Gloire au Peuple !                                                                                

Prêt pour la Révolution !

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