Foniké Menguè à la barre: « et pourtant j’avais dit au commissaire Fabou que la roue tourne »

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Après l’ex-directeur central de la police judiciaire (DCPJ), contrôleur général Aboubacar Fabou Camara, c’est autour du coordinateur national du fndc Oumar Sylla alias Foniké Menguè d’être entendu à la barre, ce lundi 14 février, à la Cour d’Appel de Conakry, avant que le procès ne soit renvoyé au 28 février prochain.
Le 1er responsable du fndc poursuit le contrôleur général Fabou Camara pour des faits: « arrestation arbitraire, dénonciations calomnieuses, menace, violence et injures ».
 « J’ai été kidnappé le 17 avril 2020 à mon domicile sur ordre de Fabou. J’ai été molesté et brutalisé. J’ai été conduit à la villa 26, avant de m’envoyer à la DPJ. J’ai fait une semaine avant d’être déféré devant le procureur. J’ai fait 4 mois 10 jours en prison. Là où je suis aujourd’hui, je ne suis pas bien portant. Donc, je demande à ce que justice soit rendue », a expliqué Foniké Menguè. 
:Là pù commissaire Fabou est aujourd’hui, il doit avoir de regret. Parce que je l’avais prévenu. Je lui avais dit :commissaire Fabou, faites attention, Alpha Condé va passer. Allez-y doucement. La roue tourne. J’ai été simplement arrêté et emprisonné parce que j’étais opposé au 3è mandat de monsieur Alpha Condé ».
Renchérissant ses propos, Foniké Menguè de citer comme témoin l’ex-procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn, Sidy Souleymane Ndiaye. 
« J’ai été arbitrairement interpellé. Même le procureur Sidy Souleymane Ndiaye avait dénoncé cela. D’ailleurs, je demande la comparution du procureur Sidy Souleymane », a t il insisté.

Dans la phase des questions, la partie civile, Me Salifou Béavogui a affirmé que son client a été bel et bien kidnappé sur ordre du contrôleur général Aboubacar Fabou Camara. 
Le procureur qui n’est pas allé dans le sens des autres faits pour lesquels Fabou Camara est poursuivi a quand même soutenu qu’il a y eu une arrestation arbitraire à l’endroit du plaignant.  Ce qui ne passe pas chez la défense qui indique que son client agissait au nom de la loi.
Après toutes ces questions-réponses, le juge a renvoyé l’affaire au 28 février, pour la poursuite des débats. 
Elisa Camara

 +224654957322

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