Genève : le Polisario mis en garde pour ses exactions dans la région sahélo-saharienne

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A l’occasion de la 48ème session du conseil des droits de l’homme (CDH) tenue à Genève, l’ONG Forum africain pour la recherche et pour les études sur les droits de l’homme (AFORES) a mis en garde les membres du Polisario recrutés comme des mercenaires dans la région Sahélo-saharienne par des groupes armés et djihadistes.

Selon le président de l’AFORES, la neutralisation de Adnane Abou Al Walid par l’armée française au Mali en fait foi.

« l’envoi de mercenaires par le Polisario et les services algériens a été une nouvelle fois illustré avec la neutralisation par l’armée française au Mali du terroriste connu sous le nom de Adnane Abou al Walid, qui a été formé aux côtés de plusieurs autres jeunes aux camps de Tindouf par les sécuritaires algériens avant de les envoyer au nord du Mali pour servir leurs plans macabres dans cette région déjà instable », a souligné Zine El Abidine El Ouali, le président de l’AFORES.

Par ailleurs, le Polisario est accusé de plusieurs autres exactions en complicité avec l’Algérie. A Tindouf, les séparatistes du Polisario sont pointés du doigt dans des enlèvements, de viols, etc…comme en témoignent plusieurs défenseurs des droits de l’homme.

« Les disparitions forcées et les violations commises par les milices armées du Polisario dans les camps de Tindouf sont de la responsabilité entière de l’État algérien dans tous ces crimes perpétrés sur son territoire », a souligné Lemaadla Mohamed Salem El-Koury, la présidente de l’association sahraouie contre l’impunité aux camps de Tindouf.

Elle indique que son association a recensé environ 134 cas « ont été enlevés et torturés jusqu’à la mort par les dirigeants du Polisario en connivence avec les services de renseignement algériens dans des centres de détention secrets, en particulier dans les prisons d’Erraachid et Dhaybiya »

Fadel Breika, le défenseur des droits humains dans les camps de Tindouf et opposant du Polisario dénonce aussi la répression contre la liberté d’opinion et d’expression dans ces camps : « Toutes les voix opposantes à la direction du Polisario sont systématiquement soumises à la torture et à des sévices cruels »

Khadijatou Mahmoud soutient avoir été victime de viol de la part du chef du front Polisario dans un camp de Tindouf. Elle affirme avoir déposé une plainte en 2013 contre Brahim Ghali, le chef du front Polisario, pour viol.

« Brahim Ghali n’est pas seulement accusé de torture et de meurtre, mais il est également coupable d’avoir commis des crimes de viol contre des femmes réfugiées dans le camp de Tindouf », a indiqué Khadijatou Mahmoud.

La jeune femme dit ne pas craindre les conséquences de sa démarche et qu’elle poursuivra sa lutte pour que justice soit faite.

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