La «Géopolitique du football» plus forte que la FIFA : le vote se grippe, la Guinée, le Bénin et le Liban toussent…

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L’attribution de la coupe du monde 2026 à la candidature United (Canada, Mexique et Etats-Unis), et en particulier le vote guinéen, fait tant jaser. Les détracteurs de la nouvelle équipe de la Féguifoot s’en sont donné à cœur joie, tentant vainement de lyncher Antonio Souaré.

A tort, puisque le magnat guinéen a bel et bien voté pour le Maroc, qu’il a d’ailleurs accompagné tout au long de la campagne.

Il faut dire que l’erreur, non reconnue par la FIFA, aussitôt après le vote, n’a pas vite été corrigé par l’instance dirigeante du football mondial. Qui est restée de marbre, alors que la polémique s’enfle.

Cette erreur de décompte des voix s’étant glissée dans sa machine à voter, expérimentée pour la première fois dans ce type d’élection.

Aussitôt, le guinéen Antonio Souaré s’est levé pour dénoncer le vol de suffrages qui concerne son pays. Le Bénin et le Liban sont également délestés de leurs suffrages.

La Fifa n’a pas rectifié les résultats, dans la minute suivante, en rétablissant les plaignants dans leur bon droit. Les voix du Bénin, du Liban et de la Guinée n’ont pas été réintégrées en faveur du Maroc, dont le score est resté piètre : 67 voix sur 203. Qu’importe, puisque ces trois voix n’allaient pas, de toutes les façons, redorer son blason et changer la donne. Les carottes étaient déjà cuites. La candidature United l’emporte largement par 134 voix contre 67, soit 30% des suffrages exprimés.

Dans tous les résultats globaux, rendus publics par la FIFA, cela est clairement mentionné. Cette affaire ne méritait pas d’être commentée, vu que toute machine électronique, encodée avec une suite des 0 et des 1, est sujet à la défaillance. Mais il n’en fallait pas plus pour que les chroniqueurs de malheurs plantent des banderilles sur le dos du président de la Féguifoot, Antonio Souaré, dont l’ascension fulgurante, tant dans le monde du football que celui de l’entrepreneuriat international, fait des jaloux.

Peine perdue, puisque l’opinion n’est pas dupe. Tout le monde savait que le Maroc n’avait pas d’échappatoire devant trois grandes puissances mondiales, unies autour d’une seule et unique candidature.

Le Maroc n’avait pas de chance

Les Marocains, eux-mêmes, n’espéraient pas si ce n’est le symbole de représenter le continent africain auquel il est lié par la culture et l’histoire.

C’est pour la cinquième fois qu’il échoue. Des échecs à répétition qui ne sont pas le fait de la Guinée ni d’un vote manqué d’Antonio Souaré ou d’un quelconque votant.

Il faut être de mauvaise foi pour extrapoler le fiasco sur le terrain de la Féguifoot et tenter d’écorner l’image de son président, un chantre de la modernisation du sport et du football en particulier.  Avec pour objectif, changer positivement l’indice du football guinéen sur le toit continental. Ce qui le pousse à œuvrer sans relâche à la construction d’infrastructures privées, et au management des services publics afin d’aider l’Etat à corriger ses erreurs, à mettre fin à ses défaillances dans l’organisation et la gestion de la chose sportive et culturelle, porte-étendard de la souveraineté guinéenne à travers le monde.

Il fallait donc être dupe pour croire que la FIFA privilégierait le Royaume chérifien ou la promotion du foot africain au détriment du foot business incarné par le trio américain.

Là-dessus, il suffit de voir les statistiques pour se rendre compte de l’évidence : l’écart entre United 2026 et leMaroc est tellement grand, que ce ne sont pas les votes de trois pays qui auraient pu changer l’ordre des choses à ce congrès de la FIFA, tenu le 13 juin 2018 à l’Expocentre de Moscou.

La géopolitique du football est bien présente. C’est connu. Donald Trump avait ouvertement menacé les pays qui voteraient contre les USA dans l’attribution de cette coupe du monde.

Il avait utilisé sa plateforme préférée pour mettre la pression sur le reste du monde. Donald Trump a rappelé surTwitter que les Etats-Unis, en collaboration avec le Canada et le Mexique, sont candidats à l’organisation de la Coupe du monde de football 2026. Et comme à son habitude, le président américain n’a pas mâché ses mots, menaçant ouvertement ceux qui voteraient contre cette candidature à Moscou lors du congrès de la FIFA.

Aussi, curieusement, et pour la première fois dans l’histoire, la FIFA, dans un souci de transparence, a promis de dévoiler pour qui chaque pays a voté, permettant ainsi à Donald Trump de savoir qui n’aura pas été de son côté ce jour-là.

« Les Etats-Unis ont mis au point un projet FORT avec le Canada et le Mexique pour le mondial 2026. Cela serait dommage si des pays que nous avons toujours aidés fassent campagne contre la candidature américaine. Pourquoi devrions-nous soutenir ces pays alors qu’ils ne le font pas en échange (y compris à l’ONU) ?», avait ainsi écrit le président américain Trump.

Donc, à y voir clair, le Maroc était battu d’avance. La Guinée d’Antonio, le Bénin et le Liban n’y sont pour rien. Géopolitique oblige, personne n’est fou pour défier Trump et la machine à voter expérimentée pour la première fois au pays de Poutine, lui-même supposé capable de faire voter pour ou contre à distance. Suivez mon regard !

Par Sambégou Diallo (Le Populaire)

Le truquage à l’index !

Le football mondial est de plus en plus hanté par le spectre du trucage.

Ici Sepp Blatter, ex- président de la FIFA, parle d’une possibilité de trafiquer les tirages au sort dans les grands tournois internationaux. Il n’y a pas de fumée sans feu.

Si l’UEFA peut agir ainsi, rien n’exempte la FIFA et les autres structures continentales. C’est pourquoi le choix des pays organisateurs de la Coupe du mondiale fait toujours crier. Le cas du Mondial 2022 au Qatar est d’ailleurs entre les mains de la Justice américaine.

L’ex-président de la FIFA (la fédération internationale de football), Sepp Blatter a accusé l’UEFA (la branche européenne) d’avoir truqué des tirages au sort, a-t-il expliqué dans une interview accordée au quotidien argentin, La Nacion.

Sepp Blatter a déclaré que le système de boules chaudes et froides était utilisé. «Ce qui est techniquement possible. Mais cela n’existe pas à la FIFA», a assuré cependant Blatter affirmant avoir été témoin de ce genre de pratiques au niveau européen.

«Ils mettent les boules au frigo et l’on peut ainsi les différencier en les touchant. On sait ainsi qui est dans quelle boule», a ajouté le président déchu de la FIFA, qui a nommément cité Artemio Franchi, l’un des ex-présidents de l’UEFA, pour avoir «utilisé cette pratique lors de tirage pour des clubs». Sepp Blatter a assuré n’avoir lui jamais utilisé ce stratagème.

A travers ces propos, Blatter semble également viser Gianni Infantino, son successeur à la tête de la FIFA. Car Infantino a été, en tant que secrétaire général de l’UEFA, responsable des tirages au sort. C’est tout dire.

 Par S.D. (Le Populaire)

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