Grève des enseignants : un mort, une fille de 10 ans violée par son maître, une autre perd son œil…

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Réunis ce lundi 20 novembre autour de leur homologue de l’Education nationale Ibrahima Kalil Konaté K², les ministres Cheick Sako de la Justice et Gardes des Sceaux, Bouréma Condé de l’Administration du Territoire et de le Décentralisation et Billy Nankouma Doumbouya de la Fonction Publique ont animé un point de presse axé sur les mouvements de grèves dans le système éducatif.

Prenant la parole, le ministre Konaté a fait l’état de lieu de la déplorable situation avant d’informer du viol de Fatoumata Baïlo Bah, âgée de 10 ans par son maître, de la perte d’un œil de Fatoumata Soumah suite à une pierre reçue sur le globe de l’œil. Pire, un élève est décédé dans les manifestations de ce jour [lundi].

Pour le ministre Bouréma Condé, « nous vivons une incitation à la révolte et à la délation car le 10 octobre dernier un protocole d’accord a été signé entre le gouvernement, le syndicat et le patronat. Mais en Guinée, les gens sont sensibles aux propos incitatifs sans mieux analyser les contours des sollicitations. Des syndicalistes font chanter les enseignants crédules et se cacher par la suite en envoyant sans discontinuer les SMS. Alors, aux administrateurs territoriaux, élus locaux et parents d’élèves le nouveau calendrier scolaire et les reformes ne plaisent pas à tous.
Barons donc la route à l’anarchie et à la délation. Les seize établissements scolaires ciblés seront sécurisés ».

Quant au Ministre Billy Nankouman Doumbouya, tous les enseignants doivent rejoindre leurs postes pour éviter de tomber dans l’illégalité.
« Le recensement biométrique est suspendu jusqu’à nouvel ordre pour les nouveaux enseignants engagés », annonce-t-il.

Pour finir, le ministre de la Justice Cheick Sako a informé que messieurs Aboubacar Soumah et Abdoulaye Portos Diallo sont recherchés par les services de sécurité pour avoir organisé une « grève sauvage ».
« Ils n’ont aucune légitimité bien qu’ils soient arrivés à travers des expressions fallacieuses à tromper pas mal d’enseignants. Je les invite à se rendre car ils finiront par être retrouvés.
Pour les 4 déjà arrêtés, ils sont présentement devant le procureur de Kaloum. Treize autres enseignants sont activement recherchés. En tant que ministre de la Justice, aucun crime ne restera impuni même les arrêtés de Boké », assure-t-il.

Service de Communication du Ministère de l’Education nationale

 

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1 commentaire
  1. Andrieuxdavid85@gmail.com dit

    c’est vraiment honté de la part du justice guinéenne qui se être capable de tranché en demandant ces syndicalistes de se rendre et que aucun crime ne sera impuni pourtant la criminalité bat le record en Guinée

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