La grève déclenchée par le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) n’a pas été suivie ce jeudi à l’école primaire de Tanènè, dans la commune de Matoto. C’est en tout cas ce qui ressort de notre constat dans cet établissement public.
Selon Mamata Sylla, Directrice de cette école, cette grève n’est pas à l’ordre du jour dans son école. Car, dit-elle, les élèves et enseignants ont massivement marqué leur présence.
« Chez nous ici, on n’a pas suivi la grève déclenchée par le SLECG. Tous les élèves et maîtres programmés sont là. Chez nous ici la grève n’est pas réussie parce que nous avons enregistré la présence de tout l’effectif des élèves et enseignants », a-t-elle dit.
Du côté du groupe Scolaire Fatim, le constat reste le même. Les parents d’élèves ont laissé leurs enfants à aller à l’école. Les élèves ont répondu massivement à l’appel ce matin. « On ne sent même pas l’affaire de grève là aujourd’hui au sein de notre établissement. Tous les élèves sont presque là parce que nous ne sommes pas en situation de grève. Nous sommes du privé et ça concerne les gens du public. La grève ne nous concerne pas parce que nous ne sommes pas payés par l’Etat. Tous les professeurs programmés sont là », à dit Abdoulaye Kourouma, directeur du groupe Scolaire privé Fatim école.
Il faut notre que le SLECG qui a déclenché la grève, demande au gouvernement une négociation autour des 8 millions fg comme salaire de base, et l’engagement des contractuels.
Mohamed Cissé