Grève syndicale, médias : faut aider le soldat Alpha !!!

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Comme seul contre tous, Alpha Condé veut engager tardivement sa ‘’machine de rigueur’’ pour mettre au pas des ‘’monstres’’ qu’il a lui-même fabriqués pour tenter de remettre la pendule à l’heure. Il utilise le bâton et la carotte pour y arriver. Sa gestion de la crise des enseignants qui perdure et la question des médias sont symptomatiques de sa volonté de rattraper quelque chose de perdu dans sa gouvernance.

Les négociations syndicales qui doivent revenir aux ministres en charge de l’Education ont été transférées à la Présidence de la République où Alpha et deux syndicalistes dissidents jouent aux muscles.

Ce samedi au siège du parti au pouvoir, sur une question où il était le moins attendu, le président a répondu présent : les médias. Une situation qui était pourtant jusque-là bien gérée par la Haute autorité de la Communication (HAC). Mais Alpha a pensé pouvoir mieux faire. Il passe aux menaces qui risquent encore de réveiller tout le monde contre sa gouvernance.

« (…) Nous avons signé avec les syndicats, on est tombé d’accord. Comment quelqu’un peut se lever pour faire la rébellion ? Mais ce qui est grave, ce qu’il y a des radios qui diffusent or, quand quelqu’un aide la rébellion, il est complice. Je viens d’informer à la réunion qui s’est tenue que désormais toute radio qui diffusera les communiqués de Soumah Aboubacar (secrétaire général adjoint du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée SLECG, ndlr) sera fermée parce qu’elle sera complice de la rébellion. Nous ne nous voulons plus qu’il y ait l’anarchie en Guinée » (sic). Ces propos sont du chef de l’Etat au siège du Rpg Arc-en-ciel devant une foule de militants.

Cette réaction jugée ‘’inopportune’’ par l’opinion, Alpha Condé pouvait bien s’en passer. Ce travail de correction -si correction il y en a- devait plutôt revenir aux structures de l’Etat en charge du domaine.

Interdire à un média de donner la parole à un ‘’rebelle’’ connu c’est comme si George Bush Junior à l’époque interdisait aux médias américains de mettre leurs projecteurs sur le Saoudien Oussama Ben Laden qui avait revendiqué l’attentat tragique du 11 septembre 2011 qui a fait plus de 3000 morts.

Edward Joseph Snowden, poursuivi pour vol de documents de la NSA (Agence nationale de sécurité américaine), réfugié en Russie, est-il interdit de couverture dans les médias américains ? Et que dire du phénomène Julian Assange, fondateur de Wikileaks qui passe sa vie entre les murs de l’Ambassade d’Equateur à Londres ? Pourtant Snowden et Assange sont tous les deux accusés de faits très graves et traqués : atteinte à la sûreté nationale des Etats-Unis mais, leurs messages contre les Etats-Unis ne subissent aucune restriction.

En Guinée comme ailleurs, les décisions du chef de l’Etat doivent forcement passer au scanner. Car, l’ont dit souvent que la parole du chef est sacrée. Aidons donc le soldat !!!

Noumoukè S.

 

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1 commentaire
  1. loloul dit

    Cette analyse est vraiment bidon !

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