Le général Umaro Sissoco Embalo résistera-t-il à la pression qui s’accentue sur lui et ses hommes ? Après la Cedeao, le Groupe ACP, le Brésil, le Portugal, voilà la France qui, dans un communiqué, demande à l’armée bissau-guinéenne « de se tenir à l’écart de la politique et appelle au respect de l’ordre constitutionnel ».
La France partage les fortes préoccupations exprimées le 1er mars sur la situation en Guinée-Bissao, par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont elle salue l’implication fondamentale.
La France invite les forces de défense et de sécurité de Guinée-Bissao à se tenir à l’écart de la vie politique et appelle tous les acteurs à la retenue et au respect du cadre juridique et de l’ordre institutionnel pour résoudre le différend électoral.