Le moins qu’on puisse dire que c’est un sale temps pour les opposants au troisième mandat. Après le procès de Foniké Menguè, c’est autour de l’activiste Bella Bah d’être convoqué, à la cour d’appel, le 09 septembre 2020, lui qui avait été arrêté le 25 janvier puis condamné avec sursis. Ce jeune qui mène un combat désintéressé, refuse toutes les avances du pouvoir en place et reste déterminé dans sa ligne pour l’instauration de la démocratie dans notre pays.
Joint par notre rédaction, le président de la jeunesse citoyenne confirme les faits « j’ai été contacté par les avocats du FNDC, il s’agit du procès qui s’est déroulé en février, où il y avait eu un premier jugement, le procureur dit qu’au mois de septembre, qu’il n’est pas d’accord sur la décision du juge, vous voyez le temps que cela a fait, il faut relancer le dossier maintenant pour m’obliger au silence, c’est une tentative d’intimidation, ça nous étonne pas, vous savez ce sont leurs méthodes, ceux qui font la promotion du coup d’Etat du 18 octobre sont libres de tous leurs mouvements malgré la COVID 19, et ceux qui sont opposés sont harcelés, menacés, jetés en prison »
Maître Salifou Béavogui, en charge du dossier qui a reçu la notification de la comparution, avec le collectif des avocats du FNDC, indique qu’ils feront le nécessaire, pour tout simplement annuler la décision, au niveau de la première instance, pour libérer définitivement son client.