C’est une affaire dont on parle depuis plusieurs mois. Mais elle a commencé à prendre des proportions insoupçonnées ces dernières semaines. Ce, depuis l’annonce des plaintes dites internationales par l’UITA contre le gouvernement guinéen pour son inconséquence dans cette affaire. Mais au-delà de cette solidarité à l’international, la bataille judiciaire sur le plan national est aussi enclenchée et se poursuit de plus belle.
L’avocat des travailleurs et responsables syndicaux licenciés par la DRH de l’hôtel Sheraton Grand Conakry, nous parle des actions à entreprendre dans les prochaines heures. « Nous allons exercer un recours devant l’Inspecteur général du Travail afin que son autorisation à licencier soit annulée. Mais au-delà, nous comptons aussi saisir le Tribunal du Travail, pour justement que cette juridiction constate l’illégalité du licenciement de ces syndicalistes et qu’elle ordonne la réintégration des salariés dans leurs fonctions », a annoncé Me Alpha Amadou DS Bah.
L’avocat indique par ailleurs que les motifs pour lesquels ses clients sont licenciés ne sont pas fondés. « Ce ne sont pas des motifs qui peuvent entraîner un licenciement en principe. Peut-être que dans le pire des cas, on aurait pu leur infliger peut-être un avertissement ou une mise à pied. Mais cela ne pouvait pas quand même entraîner leur licenciement pour faute grave en plus. Donc, c’est un licenciement purement arbitraire et injustifié », a-t-il dénoncé.
Yamoussa Camara
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