Dans un rapport intitulé ‘’Guinée : un référendum entaché de violences’’, Human Rights Watch dénonce des ‘’exactions’’ exercées par les forces de l’ordre guinéenne sur des manifestants qui s’opposaient à l’adoption d’une nouvelle constitution avant et pendant le double scrutin du 22 mars dernier.
Pour cette ONG qui défend le respect des droits humains à travers le monde, les partenaires techniques et financiers de la Guinée devraient accroître la pression sur le président Alpha Condé et son gouvernement.
« Les partenaires internationaux de la Guinée et autres institutions, en particulier l’Union africaine, la CEDEAO, le Conseil de sécurité de l’ONU, l’UE et les États-Unis devraient accroître la pression sur le président Condé et son gouvernement et exiger l’ouverture d’enquêtes et de poursuites judiciaires crédibles pour les violations récentes », peut-on lire dans le rapport. Par ailleurs, Human Rights Watch estime : « qu’en cas d’échec des autorités guinéennes à répondre à ces préoccupations relatives aux droits humains, les États-Unis devraient envisager des sanctions ciblées contre les hauts responsables gouvernementaux responsables de violations, notamment des interdictions de voyager et des gels d’avoirs », a préconisé l’ONG tout en demandant à l’union européenne d’élargir son régime de sanctions à l’encontre de la Guinée
« L’UE et ses États membres devraient envisager d’élargir le régime de sanctions en vigueur, à l’encontre de la Guinée et rappeler aux autorités du pays, les conséquences d’un échec à prendre en compte de façon adéquate les préoccupations relatives aux droits humains », ajoute-t-elle.
Thierno Sadou Diallo
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