Ibrahima Sory Diallo : ‘’il y a eu des partis politiques ici qui ont organisé pas mal de violences pendant les élections législatives’’

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Le président du parti ADC-BOC , Ibrahima Sory Diallo, par ailleurs député de la neuvième législature, dit poser des préalables pour participer au dialogue politique et social institué en Guinée. Ces conditions sont entre autres l’accélération du jugement des détenus politiques ou leur relâchement sous condition. Il l’a fait savoir le jeudi 11 juin 2021, dans l’émission “On Refait le Monde” de Djoma Groupe. 

 Pour ce qui est de la vision de la classe politique, le président de l’Alliance Démocratique pour le Changement et Bloc de l’Opposition Constructive (ADC-BOC) dira globalement ceci : « Il y a des problèmes, parce que lorsqu’on dit dialogue c’est parce qu’il y a problème. Et  ce problème résulte d’où ? Il y a eu des partis politiques ici qui ont organisé pas mal de violences pendant les élections législatives. Ça s’est  passé ici. Les partis politiques qui ont saboté les élections, il faut citer tous les partis politiques qui étaient membres du FNDC, point barre. Lorsque ces partis ont dit qu’ils ne participent pas mais ils ne se sont pas limités à ça et il y a eu des violences. Ils ont empêché et ces violences-là ont entraîné des pertes en vies humaines et des pertes matérielles. Et lorsque ces pertes se répercutent et qu’une personne est interpellée par rapport à des actes comme ça, il doit être jugé dans les conditions normales.»

 À en croire Ibrahima Sory Diallo, cela peut se faire lorsqu’il y a la volonté politique. « Lorsqu’une personne est interpellée pour des actes dont il est reproché, qu’il soit coupable ou pas, il mérite d’abord la présomption d’innocence. Dans ces conditions, il doit être présenté devant un juge d’instruction qui va établir les faits et le placer sous mandat de dépôt. Et je pense que cette démarche a été respectée mais jusqu’à présent les gens sont sous mandat de dépôt, il n’y a pas de jugement. Nous avons dit, pour  aller au dialogue il faut non seulement accélérer le jugement des détenus, que ça soit des détenus politiques mais des détenus des partis politiques. Secundo, si on ne peut pas accélérer, on leur accorde des libertés provisoires ou assorties de surveillance judiciaire », a martelé M. Diallo.

Mamadou Yaya Barry

+224 622266708

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