Immersion gouvernementale : deux principales difficultés relevées, cinq activités majeures réalisés et trois objectifs en perspective

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Face à la presse ce mercredi, la ministre de l’environnement et du développement durable, Louopou LAMAH en compagnie de ses pairs de l’information et de la communication, ainsi que de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables est revenu sur le constat qu’elle a faite durant l’immersion gouvernementale qui a duré près d’un mois à l’intérieur du pays. Le manque de qualification du personnel et d’équipements, la dégradation de l’environnement et la pollution de l’environnement sont entre autres problèmes relevés par la ministre Louopou LAMAH.


Des services déconcentrés dépourvus de personnel suffisant et qualifié, voici l’un des constats fait par la ministre de l’environnement et du développement durable. << Nous avons constaté qu’il y avait des services déconcentrés très démunis en termes de personnel suffisant et qualifié. Nous avons un problème de qualification. Nous n’avons pas les équipements qu’il faut. Nous avons même trouvé des services qui n’avaient pas un seul ordinateur…On a été au mont Nimba. Le constat est que notre environnement est marqué par la déforestation, la dégradation des sols, la carbonisation, le tarissement des cours d’eaux, l’ensablement des fleuves et des cours d’eaux et tout ça, c’est le fait des activités anthropiques >>, a-t-elle déclaré.
Malgré ces découvertes sur le terrain, la ministre n’est pas restée inactive. Pour le peu de temps passé sur place, elle a, avec ses pairs et ses cadres, réalisé quelques activités notamment de reboisement. << Nous avons focalisé nos efforts sur les ressources humaines, les infrastructures, les forêts classées, les réserves, les parcs nationaux, les sites miniers contiguës avec nos parcs et nos domaines réservés. Après avoir visité les services déconcentrés, nous avons, avec la présence du premier ministre, procédé à la mise en terre des plants dans la forêt classée du 1er mai. Cette activité s’est poursuivie durant tout le séjour qu’on a eu à faire à l’intérieur du pays. Ça c’était pour donner le ton de la campagne de reboisement 2022. Nous avons visité des pépinières, des forêts classées dont la forêt classée de Berekena à Kankan, le parc du Badiar, celui du Haut Niger… Durant tout notre séjour, nous avons procédé à la campagne d’information et d’éducation à la protection de l’environnement… Lors de notre séjour, nous avons célébré deux dates majeures. Nous avons été dans la forêt de thiakoun où nous avons mis en terre des plants de plus de 50 pieds. A Kindia, nous avons été dans la forêt classée de Yogotamba de 113 hectares qui est totalement détruite par l’extraction du sable. Avant de quitter, on a mis la gendarmerie environnementale sur place qui a dégagé toutes les machines. Nous avons fait venir les opérateurs qui se sont engagé à réhabiliter le site mais aussi à le reboiser… Nous avons eu à procéder à la remise des drones, des motos, des ordinateurs pour nous qualifier en matière de surveillance de nos aires protégées >>, a-t-elle indiqué.
Après cette immersion qui lui a permis de découvrir les réalités de l’arrière pays, la ministre s’est fixé trois objectifs principaux. Ceux-ci une fois mis en œuvre pourraient sonner le glas du changement tant souhaité. << A l’issue de cette immersion, nous avons pu nous fixer trois objectifs majeurs: il faut assainir le fichier puisque nos cadres nous ont demandé de les équiper en moyen de protection et de défense, leur donner des ordinateurs, des engins roulants, etc. Tout ceci ne peut pas être possible sans qu’on aie un effectif réel sous la main. C’est quand on a un effectif réel qu’on peut adresser ces besoins. Donc, c’est pour cette raison que nous allons avoir une base de données des ressources humaines. Nous avons trouvé que beaucoup de forêts classées étaient morcelées par les privés et le public aussi. Nous avons assez de bâtiments à travers le pays. Nous avons identifié plus d’une cinquantaine de bâtiments mais en mauvais état. D’autres sont occupé mais par des privés donc nous nous sommes fixé pour objectif d’inventorier tous ces bâtiments là, les étiqueter, les rénover, pourquoi pas construire d’autres. La troisième des choses, c’est de délimiter nos domaines classées et les aires protégées parce que les limites qui étaient là pendant 1945 ne le sont plus aujourd’hui… Nous avons un besoin d’inventaire de nos ressources forestières, de les délimiter et de procéder à l’aménagement et à la gestion de ces aires protégées.  >>, a-t-elle décliné.
La ministre Louopou LAMAH n’a pas manqué de remercier les partenaires techniques et financiers du ministère. << Nous saluons l’attitude des partenaires techniques et financiers comme le PNUD et l’UE. Au jour d’aujourd’hui, avec l’appui des partenaires, nous avons pu doter des forêts classées de plans d’aménagement et de gestion, ce qui constitue un tableau de bord pour les gestionnaires, les partenaires qui viennent développer l’éco-tourisme, l’éco-village >>, a-t-elle fait savoir.

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