Insécurité : la DPJ démantèle un groupe de présumés braqueurs 

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Dans le cadre de sa mission régalienne de recherche et d’interpellation des criminels, la direction centrale de la police judiciaire a présenté jeudi, 4 juin à la presse un groupe de présumés bandits interpellé pour vol à main armée. À cet effet, deux téléphones, 7 pochettes de téléphone non identifiés, un ordinateur HP, des effets militaires auraient été découverts suite à une perquisition chez l’un des présumés malfrats. De même qu’un pistolet Walter p38, 09 millimètres avec sa boîte chargeur vide, plus 21 munitions de pistolet et une munition de PMAK.

À en croire le chef section recherche et investigation, c’est suite à une plainte du nommé Fantamady Bérété un sujet guinéen résident à Entag victime d’attaque de vol à main armée dans la nuit du 23 au 24 avril dernier que des investigations auraient été menées.

« Après avis à parquet compétent qui nous a instruit de procéder aux investigations, nos services ont mené des enquêtes qui nous ont permis d’interpeller le nommé Ibrahima Kalil Keita (Alias Tougui), trouvé détenteur d’un Tecno CamonX et d’un Tecno Pop2, volé au préjudice de monsieur Cheick Fatamady Bérété et Boubacar Diallo à enta Gomboyah dans la commune de Matoto », explique le capitaine Thierno Amadou Bah.

Interpellé sur ces faits, Ibrahima Kalil Keita alias Tougui s’explique : « c’était le jour du 22 avril, mon ami Moussa Keita m’a appelé, je suis parti à Entag, on est allés voler des objets. Les objets que moi j’ai reçus c’était deux téléphones, un ordinateur, avec une somme de trois millions. Je ne sais pas ce qui s’est passé à l’intérieur parce que moi je montais la garde à la rentrée. Je détenais seulement un couteau. C’est le nommé Kötö qui avait une arme automatique PMAK et le nommé Moussa Keïta aussi avait un pistolet. Je regrette aujourd’hui mon comportement, j’ai honte et je demande pardon à la population », s’est-il confessé.

Accusé par son coéquipier d’avoir porté une arme, Moussa Keïta rejette en bloc cette accusation. Il reconnaît toutefois avoir participé à l’attaque.

« J’étais avec Ibrahima Kalil Keita, Köto et Kébé. C’est Kalil et Köto qui détenaient l’arme, Köto avait un PMAK et Kalil avait une petite arme appelée Béréta. Moi j’ai participé à l’attaque d’Entag, et après j’ai reçu l’argent de la part de Köto, l’un des grands de Kébé », dit-t-il.

Quant au troisième Abdoul Gassime Diarra dit Kébé, il admet avoir participé à quatre opérations.

« Moi j’ai participé à quatre opérations. La première à CBA, là-bas moi j’étais à la porte et Köto est sorti avec un sac à dos, il nous a dit qu’on a gagné l’argent. Après nous sommes partis diviser la somme. À CBA, c’est Köto qui détenait une arme PMAK et Tougui avait un pistolet. Et la deuxième était à Entag Fassa, là aussi j’étais arrêté à la porte, köto est sorti avec de l’argent, il m’a parlé d’une somme de 20 millions. À Entag on avait trois armes détenues par köto, Tougui et Moussa. Après l’opération j’ai reçu 4 millions 500. La troisième opération toujours à Entag Fassa ce sont les habits qu’on a eu là-bas et moi j’ai eu quatre complets de pagne Wax. Et la quatrième opération qui s’est tenue à Simbaya on a rien eu », relate-t-il.

Accusé d’avoir participé à une opération, Daouda Camara reconnaît les faits. « Je suis là parce que je suis accusé d’avoir participé à une opération avec eux à Simbaya. Mais à Simbaya nous n’avons rien eu là-bas. Lorsque nous sommes allés, moi j’étais à la porte, les autres cherchaient à ouvrir la porte, mais il y a eu des cris, tout le monde s’est réveillé et on s’est échappés », raconte-t-il.

Pour le Directeur Central de la police judiciaire (DCPJ) Commissaire Aboubacar Fabou Camara, peu importe l’efficacité des services de défense et de sécurité, la police ne viendra à bout de la criminalité que grâce à une implication participative des populations.

« Quelle est notre préoccupation par rapport à tout ça ? Vous verrez que ce sont des jeunes gens, dans l’ordre de 25 à 18 ans qui se livrent à de telles pratiques criminelles et leur dernière opération dans Kindiady, la riposte a permis de neutraliser l’un de leurs complices et une des armes est restée sur le site. Nous lançons un appel à la population, quelle que soit l’efficacité des services de défense et de sécurité, ces criminels vivent dans les quartiers, dans les concessions, ils sont connus de leur concitoyens. Nous demandons à ce que la population participe à cette lutte active de la police nationale », interpelle le DCPJ.

Maciré Camara 

 

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