Partagé entre la Russie et la France qui le presse à rendre le pouvoir, Assimi Goita ne quittera pas Bamako. Invité à assister à l’investiture de son bel ami colonel Mamadi Doumbouya, le tombeur du président Ibrahim Boubacar Keita ne sera pas ce vendredi à Conakry. Il aurait dépêché un président d’une institution pour le représenter à la cérémonie d’investiture au palais Mohammed V.
Hier, une note interne signée du président ghanéen Nana Akufo-Addo a décidé que la Cedeao n’envoie aucune délégation. Mieux, qu’aucun ambassadeur des 15 pays membres de l’organisation sous-régionale n’assiste à la cérémonie. Au niveau des puissances, les ambassadeurs à Conakry seront reprensentés par leurs seconds.
Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalò, qui a défié la Cedeao pour se rendre à la prestation de serment de Goita, ne sera pas lui aussi à Bamako. Il pourrait, selon dernière décision, se rendre à Sao Tome et Principe.
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