« J’espère qu’il va être réélu », « Pas de commentaire », « Quel spectacle ! » : le monde réagit à la présidentielle américaine

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De l’inquiétude à l’espoir en passant par l’ironie, les gouvernements à travers le monde ont réagi différemment à l’élection présidentielle aux États-Unis où le démocrate Joe Biden semblait se rapprocher d’une victoire contestée par Donald Trump.

« Chiffon rouge » 

« Tout ce qui concerne notre pays est perçu aux États-Unis comme un chiffon rouge pour un taureau », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « C’est pourquoi, ne faisons pas de commentaire ! Les Américains doivent probablement mettre de l’ordre eux-mêmes dans leurs affaires ».

Il a cependant estimé que cette « incertitude liée à l’économie la plus puissante du monde » au sujet des résultats de la présidentielle « pourrait potentiellement avoir des conséquences négatives pour la situation dans le monde, avant tout pour l’économie mondiale ».

« Situation explosive » 

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a appelé les responsables américains à faire « confiance » au « processus électoral ».M. Maas, dont le pays occupe actuellement la présidence tournante de l’Union européenne, a insisté sur la nécessité de « faire preuve de patience et d’attendre » la fin du dépouillement.

Auparavant, la ministre de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer s’était inquiétée d’une « situation très explosive » aux États-Unis, mettant en garde contre « une crise constitutionnelle » dans le pays. « C’est quelque chose qui doit tous nous préoccuper », a-t-elle ajouté.

« Nouvelle relation transatlantique » 

Les États-Unis et l’Union européenne vont devoir bâtir une « nouvelle relation transatlantique, qui soit un nouveau partenariat » à l’issue de l’élection présidentielle, quel qu’en soit le résultat, a estimé le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian.

« Le choix d’un président revient aux Américains. Il faudra ensuite que nous travaillions avec la personnalité élue et avec le nouveau gouvernement américain, quoi qu’il arrive », a-t-il ajouté.

« Nous ne choisissons pas » 

« Nous ne sommes pas ceux qui choisissons le président américain. Dans tous les cas nous devrons travailler avec celui qui sera élu par le peuple américain », a déclaré la ministre espagnole des Affaires étrangères Arancha Gonzalez Laya.

Interrogée sur la radio Onda Cero, elle a souligné l’importance de respecter les institutions démocratiques.

« Il y a beaucoup de populistes qui n’aiment pas les institutions. Je ne parle pas ici des États-Unis mais des populismes en général dans le monde. C’est pour cela qu’il est si important de préserver nos institutions (…) Car au final c’est la garantie de notre démocratie ».

 « J’espère que Trump va gagner » 

Le président brésilien Jair Bolsonaro a été très direct: « Vous savez qui je soutiens, j’ai été clair », a-t-il déclaré à des sympathisants devant le palais présidentiel à Brasilia. « J’ai une bonne relation avec Trump. J’espère qu’il va être réélu ».

Jair Bolsonaro, qui a aligné la diplomatie brésilienne sur Washington d’une manière inédite au Brésil, voue une immense admiration au président américain sortant.

 « Pas inquiet » 

Londres a assuré que les liens entre le Royaume-Uni et les États-Unis se « renforceront quel que soit le vainqueur de l’élection », tout en notant le désaccord sur l’accord de Paris sur le climat.

« Les États-Unis sont notre plus proche allié et nous sommes convaincus que notre relation se renforcera, quel que soit le candidat qui remportera l’élection », a indiqué un porte-parole du Premier ministre britannique.

Boris Johnson, un allié populiste de Donald Trump, a cependant refusé de se prononcer lorsqu’il était interrogé au parlement sur les cris de victoire prématurés des Républicains.

Le ministre des Affaires étrangères, Dominic Raab a souligné que la « relation entre les États-Unis et le Royaume-Uni se porte très bien » et assuré qu’il n’était « pas inquiet ».

Félicitations à Trump 

Le Premier ministre slovène, Janez Jansa, a félicité Donald Trump pour son élection avant même la fin du décompte des voix.

« Il apparaît clairement que les Américains ont élu Donald Trump », a écrit mercredi matin sur Twitter le chef du gouvernement slovène, à la tête du parti anti-migrants SDS.

La Slovénie est le pays natal de la Première dame des États-Unis, Melania Trump, qui a été naturalisée américaine.

Janez Jansa, est avec son homologue et allié hongrois Viktor Orban l’un des seuls dirigeants européens à avoir soutenu la candidature de Donald Trump.

« Quel spectacle ! » 

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a raillé le « spectacle » qu’offre selon lui la présidentielle aux États-Unis.

« Quel spectacle ! L’un dit que c’est l’élection la plus frauduleuse de l’histoire des États-Unis. Et qui dit cela ? Le président qui est actuellement en poste », indique un message publié dans la nuit de mercredi à jeudi sur le compte Twitter de Khamenei.

« Son rival (Joe Biden) dit que Trump a l’intention de truquer l’élection. Voilà ce que sont les #ElectionsAméricaines et la démocratie aux États-Unis », ajoute le guide iranien dont le pays et les États-Unis sont des ennemis de plus de 40 ans.

Source : AFP

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