Journée internationale de l’enfance : viol et maltraitance sont entre autres maux dont souffrent les enfants à Labé

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A l’image des autres pays du monde, la Guinée a célébré ce vendredi, 20 novembre, la journée internationale de l’enfance. Malheureusement, cette commémoration intervient dans un contexte de crise sanitaire (Covid-19) et d’une crise sociopolitique.

C’est pourquoi, dira la responsable chargée des questions de l’enfance à la préfecture de Labé, hormis la sensibilisation dans la lutte du Covid-19, cette année, rien n’est prévu pour célébrer cette journée dédiée aux enfants.

« Cette fois-ci, nous n’avons pas pu célébrer cette fête compte tenu de la maladie (Covid-19). Parce que les grandes mobilisations sont interdites présentement. Donc on ne pas l’a fêté avec les enfants. Néanmoins, les enfants de chez nous rencontrent d’énormes difficultés comme les viols, la maltraitance. Nous avons identifié des cas de viol sur des mineurs de 7 à 13 ans. Au niveau du marché central, ils sont nombreux, les enfants qui sont exploités par leurs parents. Ces exploitations comme la vente des condiments, de l’eau et dans les manifestations, des enfants sont aussi utilisés. Chose que je déplore énormément », fustige Damé Kadiatou Bailo Soumano.

 De son coté, cet éducateur dans un foyer pour enfant sis à Labé est revenu sur les localités qui fournissent le plus grand nombre d’enfant de la rue, avant de revenir sur les raisons qui poussent les enfants de sortir de chez eux.

« Ici, nous avons présentement 21 enfants que nous avons récupéré dans la rue. Ces enfants viennent souvent de Koubia, Noussy, Koubia, Popodara, Koin et Pita. Parfois, ces enfants viennent chez un parent pour chercher un lendemain meilleur. Au bout de quelques temps, si le courant ne passe pas, l’enfant se retrouve au marché ou bien dans la rue. Parfois aussi, c’est la pauvreté qui fait que l’enfant sort de la concession familiale », explique Julbert Léno.

Parmi ces enfants, figure ABD âgé de 13 ans, originaire du quartier Koulidara qui a fuit la concession familiale à cause des maltraitances qui lui étaient affligées par son oncle paternel.

« Mon oncle me soumettait à des durs travaux comme un domestique. Je suis le seul qui l’avait la grande maison, lavé les habits de ses enfants, chercher du bois et aller au champ pendant que ses propres enfants étaient l’école. Depuis que mon père est décédé, c’était l’enfer. Ma mère m’a abandonné pour aller au Sénégal », affirme-t-il.

Pour éradiquer ces phénomènes, les autorités chargées de l’enfance fondent leur espoir sur le premier gouvernement de la quatrième république.

Tidiane Diallo, correspondant régional à Labé

+224 620 44 25 83

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