Ce dimanche 25 avril 2021, l’humanité a célébré la Journée internationale de lutte contre le paludisme, qui a lieu le 25 avril de chaque année. Le thème choisi cette année est ‘’ zéro palu’’. A Labé, Dr Ablaye Diary Diallo, chef section prévention et lutte contre les maladies à la Direction préfectorale de la Santé, rencontré ce lundi 26 avril, nous confie que le paludisme est la maladie qui provoque le plus grand taux de mortalité dans le monde, particulièrement en Afrique subsaharienne. Et les personnes les plus vulnérables sont entre autres les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes.
« Le paludisme est la maladie qui provoque le plus grand taux de mortalité et de morbidité dans le monde, particulièrement en Afrique subsaharienne. Vous savez, il y a deux types de palu : le palu simple et le palu grave. Les personnes les plus touchées sont les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. Le palu c’est une maladie sanguine », explique Dr. Ablaye Diari Diallo.
Les vecteurs de cette maladie sont les plasmodiums, un genre de protozoaires parasites dont 4 espèces causent le paludisme chez l’être humain, renchérit le spécialiste des maladies à la DPS de Labé.
« Ce sont les insectes qui sont les vecteurs, dont les plasmodiums, qui sont entre autres les plasmodiums falciparum, vivax, ovadefe, et malaria. Ce sont ces espèces qui provoquent le paludisme. Et la forme la plus grave, c’est le plasmodium falciparum qui provoque souvent des maladies qui sont plus fréquentes chez nous et qui sont plus mortelles », informe Dr. Ablaye Diary Diallo.
Courant 2020, le district sanitaire de Labé avait enregistré plus de 20 mille cas confirmés de paludisme, un chiffre nettement inférieur au nombre de cas enregistrés en 2019, rappelle Dr. Ablaye Diary Diallo.
« Au deuxième semestre de 2020, on avait plus de 20 mille cas confirmés de paludisme. Comparativement, en 2019, on avait 30 mille, en 2018 on avait plus de 40 mille cas de palu enregistrés dans le district sanitaire de Labé. Mais grâce à la sensibilisation et à l’appui du gouvernement et des partenaires, il y a une nette diminution », précise le spécialiste.
Pour faire face à cette maladie, le chef section prévention et lutte contre les maladies à la direction préfectorale de la santé prodigue quelques conseils.
« Il faut assainir les milieux contenant des saletés où l’eau peut stagner ça peut être un gite larvaire. Il faut utiliser les moustiquaires imprégnées à longue durée…», conseille le médecin.
Tidiane Diallo, correspondant régional à Labé
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