Justice internationale : la Coalition guinéenne pour la cour pénale internationale (CGCPI) apporte son soutien à la CPI

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Suite aux nombreuses critiques dont fait l’objet la Cour pénale internationale (CPI)  depuis l’acquittement définitif  le 31 mars dernier de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo et de son ancien ministre Charles Blé Goudé, les membres  de la Coalition guinéenne pour la Cour pénale internationale ( CGCPI) ont, dans une déclaration rendue publique  ce mardi lors d’une conférence de presse animée à la maison de la presse de Kipé, apporté leur soutien à l’institution basée aux Pays-Bas (La Haye) et qu’ils qualifient de bijou pour l’humanité.

« Nous sommes très contents de la Cour pénale internationale qui fait bien son travail. Cette cour est un bijou pour l’humanité. C’est pourquoi, en dépit de ses faiblesses et des menaces dont elle fait l’objet, cette institution doit être soutenue afin qu’elle soit universelle, indépendante et efficace. C’est le lieu et le moment de saluer le gouvernement américain pour avoir annulé, le 02 avril dernier, les sanctions contre madame la procureure Fatou Bensouda et certains membres de la cour », a confié le président de la CGCPI, Elhadj Hamidou Barry.

Avant de rappeler que la CPI, à l’image de toute juridiction, poursuit à charge et à décharge. « Il en est de la décision de la cour du 30 mars 2021 condamnant Bosco Taganda à 30 ans de prison et celle du 31 mars 2021 qui acquitte Laurent Gbagbo et Charles Blé Goude. », indique-t-il.

S’agissant de la tenue en Guinée du procès des massacres du 28 septembre 2009, l’avocat a mentionné ceci : « en tentant compte de beaucoup de facteurs, notamment le nombre important de victimes, le temps déjà écoulé, mais surtout pour lutter contre l’impunité en Guinée, nous sommes favorables à ce que le procès des massacres du 28 septembre se tienne en Guinée. Nous relevons également que depuis l’ouverture des enquêtes en février 2010, devant les juridictions guinéennes, beaucoup de victimes sont décédées, certaines sont malades et vivent dans la précarité la plus absolue. A ce triste constat, il faut ajouter la situation des femmes répudiées par leurs maris et celles atteintes du V.I.H SIDA, suite au viol dont elles ont été victimes. Sans oublier les enfants orphelins déscolarisés qui doivent être normalement assistés ».

Pour toutes ces raisons, dira-t-il, « nous soutenons la cour pénale internationale afin qu’elle soit indépendante, efficace, impartiale et universelle. Nous lançons un appel au gouvernement guinéen, au comité de pilotage, aux partenaires bi et multilatéraux pour l’indemnisation provisoire des victimes des massacres du 28 septembre et l’ouverture d’un procès juste et équitable en Guinée. »

Elisa Camara 

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