Les étudiants de l’école nationale de la Santé de Kindia ont exprimé ce mardi, 7 juillet leur ras-le-bol devant leurs responsables. Ces manifestants réclament la licence à la place du BTS et la prime de séparation.
C’est à la devanture de l’école nationale de la santé que ces manifestants ont exprimé leur colère.
Pour Fassou Matos Konamou étudiant en 3è année, leur droit est méprisé. Nous sommes là parce-que nous nous sentons méprisés dans nos droits. Tout étudiant qui a eu son bac et qui a suivi trois ans de formation a droit à une licence. Nous ici après la formation c’est le BTS qu’on livre aux étudiants tandis que le BTS, c’est bac plus deux ans. Donc nous demandons à ce que nous ayons la licence », martèle-t-il.
Ces manifestants disent avoir fait des démarches mais en vain.
<< On a déposé la lettre dans les deux départements, l’enseignement supérieur et l’enseignement technique. On a des preuves attestant que l’ex-ministre de l’enseignement technique MM. Damantang etYéro de l’enseignement supérieur ont signé. Ils ont fait un arrêté, tous les bacheliers orientés dans les écoles techniques à savoir l’école nationale de la santé… Après les trois ans de formation, nous aurons la licence>>, explique Morlaye Camara, étudiant en 3è année Biologie.
Depuis 2015, plusieurs promotions ont réclamé la licence mais sans gain de cause indique le directeur national de la santé.
<< Depuis 2015, on a commencé à envoyer des bacheliers ici et plus de 4 promotions ont réclamé la licence. Quand le ministre Damatan est venu, les étudiants ont protesté pourqu’on leur donne une licence. Ils ont négocié avec l’enseignement supérieur et un document a été signé pour dire que les étudiants vont bénéficier une licence. Le problème s’est encore posé quand le ministre de l’enseignement supérieur est venu M. Yéro, Baldé après une concertation, il est revenu sur sa décision », indique Dr Samba Dioumessy.
Après un échange entre l’inspecteur régional de l’enseignement technique et les manifestants, un compromis a été trouvé. Les étudiants menacent de continuer la manifestation si rien n’est fait d’ici à lundi prochain.
Aboubacar Dramé, correspondant régional à Kindia.
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