La sortie du secrétaire préfectoral des affaires religieuses de Kindia relative à la réouverture des mosquées est diversement appréciée. Ce mardi, 4 juillet, l’ancien président de la délégation spéciale de Kindia a analysé l’affaire qui a ébranlé le secrétariat général des affaires religieuses du pays.
Pour Abdoulaye Bah, dans ne interview sur une radio privée de la place, l’imam Elhadj Karamba Diaby, n’a dit que ce que beaucoup de fidèles croyants disent dans leurs salons.
“Je déplore l’acharnement dont est victime Elhadj Karamba Diaby, il est un jeune musulman et un imam de Kindia. Je pense que il a dit ce que beaucoup de croyants, fidèles musulmans disent dans les quartiers, dans les maisons à savoir que, il faut libérer nos lieux de cultes. Nous sommes musulmans, chrétiens nous devons prier notre Dieu à nous. Par conséquent, sous prétexte d’un coronavirus qui est plus maîtrisé, je pense qu’il n’y a plus de nécessité de priver les croyants guinéens de leur devoir spirituel dans ce pays. Donc je lui apporte mon soutien en tant que coreligionnaire musulman et je pense que le gouvernement guinéen doit respecter les croyants musulmans et chrétiens pour que nous puissions pratiquer nos religions, tout en restant respectueux des principes allant dans le sens d’éradiquer cette maladie parceque plusieurs pays frappés par la pandémie, n’ont pas fermé les lieux de culte”, a dit Abdoulaye Bah.
Suite à ses propos lors du sermon de l’Aïd el-Adha, Elhadj Karamba Diaby a été averti par le secrétaire général des affaires religieuses Elhadj Aly Jamal Bangoura qui a annoncé que le véhicule de l’imam lui a été retiré pour une durée d’un mois.
Aboubacar Dramé, correspondant régional à Kindia
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