Koureissy sur la détention des politiques : « je suis bien curieux de savoir quelles sont les charges qu’on retient ou qu’on va retenir »

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Le président du parti ARENA et député à l’Assemblée nationale, Dr Sékou Koureissy Condé, est revenu ce jeudi 18 février 2021, dans l’émission « On Refait le Monde » chez nos confères de Dioma TV, sur la détention prolongée des acteurs politiques à la maison centrale, car dit-il, la solution n’est pas que judiciaire, il y a une autre approche complémentaire, il y a le droit, il y a le compromis.

Pour la décrispation du climat sociopolitique en Guinée, cet homme politique recommande la réconciliation nationale, la justice, les relations entre les forces de l’ordre et les citoyens. « Je parlerais de l’éducation mais surtout de la corruption. Lorsqu’on parle de gouverner autrement, il est important que chacun de nous se réveille pour dire c’est l’occasion à ne pas rater. C’est un rendez-vous à ne pas manquer, pour que premièrement la justice soit efficace, impartiale et proche du peuple. », a-t-il martelé. Et d’ajouter : « Je ne peux pas comprendre jusqu’à preuve du contraire, que l’on puisse priver un haut cadre, un haut représentant de la société politique de ses libertés. S’il n’y a pas de preuve, je suis bien curieux de savoir quelles sont les charges qu’on retient ou qu’on va retenir contre les uns et les autres. Ceci dit, par rapport au cadre de concertation, ça tombe bien, parce que la punition ou l’enquête en question, ou la procédure judiciaire n’est pas l’unique issue qui puisse permettre aux acteurs de revenir à de meilleurs sentiments. » 

Pour finir, le président de l’ARENA croit savoir qu’il faudrait d’abord que les acteurs concernés renoncent à toute forme de violence, de part et d’autre et de toutes les manières. « Deuxièmement, nous saurons des garanties suffisantes de justice et de volonté de paix, de part et d’autre. Et troisièmement, que nous fassions tout pour qu’il n’y ait pas d’amalgame entre la société politico-ethnique et la société judiciaire. C’est-à-dire, lorsque tu condamnes un Condé ou un Camara, qu’on ne dise pas tu as condamné la Haute Guinée. Et lorsque la justice condamne un Baldé ou un Diallo, qu’on ne dise pas que c’est la Moyenne Guinée qui est interpellée. », a-t-il renchéri.

Mamadou Yaya Barry

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