C’est une lutte engagée par les forces de défense et de sécurité à Siguiri contre des Burkinabés qui se trouvent sur le sol guinéen plus précisément dans cette préfecture de la Haute Guinée. L’une des causes principales de cette chasse aux citoyens du Faso serait motivée par leur façon d’exploiter les mines d’or.
Pour la circonstance, le préfet Colonel Moussa Condé très engagé dans cette bataille a lancé l’alerte à tous les présidents de district d’être vigilants et de veiller scrupuleusement sur l’arrivée massive de ces ouest-africains.
« A partir de maintenant, tous les présidents de district doivent veiller sur les Mossis. Ces gens viennent détruire nos terres, ils dégradent notre environnement avec toutes les formes. Mais je dis et répète, si jamais, je prends un responsable local autorisant l’entrée des Mossis, tu auras affaire avec la loi et tu seras corrigé sévèrement parce qu’il y a deux ans, nous luttons contre ce fléau. C’est une action qui ne nous favorise pas. Quand on les prend, on les débarque vers la frontière malienne, c’est à dire à Kourémalen – Mali », lance-t-il.
Dans ce même sillage, le président du district de Kourémalen – Guinée Elhadj Badamako Adama Kéita accuse l’autorité frontalière guinéenne.
« Le problème des Mossis, c’est la gendarmerie et la police qui collaborent avec les eux. Nous rapatrions les Mossis, la gendarmerie les accueille mais c’est marrant. Donc même si toutes les dispositions seront prises contre les Mossis, la lutte ne serait jamais positive », a-t-il précisé sans mâcher les mots.
Aux dernières nouvelles, plus de 95 Mossis sont rapatriés par les forces de de défense et de sécurité de la préfecture de Siguiri. Et selon l’autorité judiciaire la lutte continue.
Moussa Koutoubou Condé, correspondant à Siguiri
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