La vidéo qui accable l’Europe et la Libye sur le sort des migrants

0

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

Amnesty International a accusé mardi les gouvernements européens d’être « complices » de la détention des migrants dans des conditions épouvantables en Libye, leur reprochant notamment leur aide aux gardes-côtes libyens impliqués, selon l’ONG, dans le trafic d’êtres humains. Dans la foulée, elle a posté une vidéo insoutenable qui met en évidence le comportement violent des garde-côtes libyens, passés de sauveteurs à ravisseurs.

Un rapport accablant. Le 12 novembre, l’organisation Amnesty Internationale publiait de graves accusations à l’égard des Européens, complices d' »un système sophistiqué d’abus et d’exploitation des réfugiés et des migrants » de la part des gardes-côtes, des responsables des centres de détention et des trafiquants, avec pour seul souci d’empêcher la traversée de la Méditerranée.

Des tortures et des abus endurés par des dizaines de milliers de réfugiés et de migrants détenus par les autorités libyennes de l’immigration. Dans la foulée, l’ONG publiait une vidéo tournée par l’ONG Sea Watch le 6 novembre 2017 dans laquelle on peut apercevoir des « manoeuvres brutales (qui) ont contribué à la noyade d’une cinquantaine de personnes. »

Un don de l’Italie
Amnesty International a recueilli nombre de vidéos, photos et documents qui montrent une frégate, le Ras Jadir, donnée par l’Italie en avril 2017 à la Libye et utilisée depuis par les garde-côtes libyens. Ce jour-là, le Ras Jadir a enfreint tous les protocoles de sécurité en s’approchant d’un bateau pneumatique en train de sombrer à environ 30 miles nautiques (55 km) des côtes libyennes.

Contrairement aux règles d’usage, aucun canot pneumatique n’a été mis à l’eau pour faciliter le sauvetage: les migrants ont dû escalader les parois de la frégate, certains tombant à l’eau.

Pour autant, ceux qui sont parvenus à se hisser sur le pont ne sont pas épargnés, voyant leurs sauveteurs se muer en ravisseurs sourds aux appels des membres de Sea Watch. Comme le conclut Amnesty  International, ce deal « fonctionne: 67% de personnes en moins arrivent sur les plages italiennes. » Les migrants sont renvoyés en Libye où les attendent emprisonnement, torture ou extorsion à grande échelle. De son côté, l’Europe ferme les yeux.

Source : 7sur7

 

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus

Open chat
Mediaguinee.com
Avez-vous une information à partager?
Besoin d'un renseignement?
Contactez Mediaguinee.com sur WhatsApp