Labé : la ville renoue avec la  crise de carburant, le directeur préfectoral des Hydrocarbures parle d’un léger retard de fourniture

0

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

A l’image de plusieurs villes du pays, une nouvelle crise de carburant se vit dans la ville de Labé, depuis mardi 12 juillet 2022.  Sur une vingtaine de stations-service, pas lus de 2 qui sont en activité. Et au marché noir, le litre d’essence est vendu jusqu’à 20 mille fg. Une situation que fustigent les usagers. Mais de son côté, le responsable préfectoral des hydrocarbures parle d’un léger retard. Affecté par cette nouvelle crise de carburant, le secrétaire général du syndicat des transporteurs et mécanique générale CNTG de Labé, n’a pas mâché ses mots pour dénoncer ce qu’il qualifie de soi-disant pénurie, car selon lui, les gérants des stations ont du carburant mais ils refuseraient de vendre.

« En revenant de Pita hier, j’ai constaté que toutes les stations-service étaient fermées, on avait un véhicule à essence, donc on n’a pas eu de carburant. De la sortie vers Conakry, jusqu’au camp Elhadj Oumar Tall. C’est un calvaire, puisqu’on ne peut pas dire que toutes les stations de Labé sont dépourvues de carburant,  quand le carburant est fini  dans les stations, les gérants peuvent le dire, mais quand il y a le carburant, ils ont le droit de vendre », estime  Tanou Nadhel Diallo.

Un calvaire que vivent aussi les conducteurs de moto taxi,  à l’image de Mamadou Saliou Bah, qui dit avoir déboursé 20 mille fg pour l’achat d’un litre au marché, noir.

« Hier j’ai acheté le litre d’essence à 20 mile fg, sur le marché noir, et ça aussi c’est après une très grande négociation, j’ai dû acheter les deux litres à 40 mille fg. Je suis peiné puisque je ne peux pas augmenter le prix du transport, puisqu’en Guinée, rien ne marche », se lamente ce taxi-motard.

On constatait hier encore des files indiennes dans les différentes stations-service en activité. À la question de savoir si c’est une nouvelle crise qui s’annonce, le directeur préfectoral des hydrocarbures de Labé, rassure. Kerfala Diakité : « Vous savez que le bateau est arrivé le 07 juillet, donc le 08, vous savez que les hydrocarbures parce que c’est un produit qui doit se stabiliser pour qu’on fasse le jaugeage. Après ils ont donné le temps du 08,  le 09 c’était la fête, le lendemain de la fête c’était le dimanche, lundi aussi a été férié. Donc il y a eu un retard dans l’approvisionnement, c’est ce qui a fait. Au moment où je vous parle, il y a plusieurs citernes qui sont en cours de route pour Labé.»

Des propos qui passent mal chez le secrétaire général du syndicat des transporteurs et mécanique générale CNTG de Labé, qui se demande à quoi jouent les autorités.

« Avec les autorités qui disent qu’il y a du carburant,  je me demande si c’est un jeu de cache-cache, ou bien c’est une réalité,  parce qu’on peut dire qu’il y a du carburant, dans le stock il n’y a pas de carburant, c’est deux poids deux mesures. Je me demande comment qualifier cela », fustige le syndicaliste.

Néanmoins, pour l’heure, aucune augmentation n’a été enregistrée au niveau du transport, selonTanou Nadhel Diallo,  même si ce sont seulement les véhicules Diesel qui sortent des différentes gares routières de Labé.

Tidiane Diallo, correspondant régional à Labé

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus

Open chat
Mediaguinee.com
Avez-vous une information à partager?
Besoin d'un renseignement?
Contactez Mediaguinee.com sur WhatsApp