Labé : le bilan de la mairie jugé négatif par le conseiller Boubacar Sidiki Keita

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C’est dans l’émission ‘’Grand-Débat’’ tenue le jeudi, 28 octobre dernier sur les ondes de la radio GPP Fm, que le président de la commission juridique du conseil communal de Labé, élu sur la liste indépendante a tiré à boulet rouge sur l’équipe communale dirigée par Mamadou Aliou Lally Diallo.

Dans son speech, Boubacar Sidiki Keïta, est revenu sur la gestion ‘’catastrophique’’ de l’équipe communale. 

« Le bilan est négatif et c’est catastrophique. Si l’ANAFIC n’était pas là, qu’est ce qu’on allait dire ? Excepté le projet ANAFIC, nous n’avons rien pu faire. ANAFIC, ce n’est pas une initiative de la commune urbaine de Labé. C’est une initiative du président, Pr  Alpha Condé point barre. Le bilan de la commune urbaine en tant que structure qui rentabilise des recettes qui peut s’occuper de certains aspects de son développement, une certaine autosuffisance dans le cadre de certains axes prioritaires au moins. Juste après notre installation, lorsque nous avons entamé les opérations de déguerpissement et de l’assainissement, les citoyens nous avaient soutenu et pourtant en ce moment, le maire lui-même des fois, était là et d’autres non. Je ne cautionnerais jamais que les taxes payées par les citoyens soient détournées. Si quelqu’un est informé d’une chose pareille qu’il m’informe, cela ne pas marcher parce que personne ne viendra ici pour se faire remplir les poches sur la sueur des citoyens », dit-il.

Dans le même sillage, le président de la commission juridique, enfonce le clou en ces termes :

« Cette commission couronne toutes les autres à la Mairie. Dans les conditions normales, aucune commission ne doit faire quelque chose sans passer par la commission juridique. Avant que le maire ne prenne un engagement ou une convention, la commission juridique doit donner son point de vue mais malheureusement, à 80 %, ils ne nous demandent pas .Je n’ai pas un pouvoir coercitif du point de vue président de ma commission juridique mais du point de vue conseiller, c’est de contester les actions. C’est à lui (le maire) que je dois rendre compte tout en lui conseillant. Un contrat ne devait pas être signé avant normalement que la commission juridique ne se prononce la dessus. C’est l’émanation du maire mais si lui-même ignore la commission qu’il a mise en place, je n’ai pas un pouvoir coercitif du point de vue président de la commission juridique », précise Boubacar Sidiki Keita. 

En attendant un démenti de la par de accusés, ces propos ont commencé d’enflammer la cité sainte de Karamoko Alpha de Labé. 

Tidiane Diallo correspondant régionale à Labé 

+224 620 44 25 83

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