Labé : les enseignants vacataires de l’école normale de soins de santé boudent les classes et réclament…

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Après quelques semaines de suspension,  les enseignants vacataires de l’école normale de soins de santé communautaire de Labé, sise dans le quartier Kouroula 1, ont repris depuis le 09 dernier leur grève. Mais l’information n’a été rendue publique que ce lundi 16 mai. Pour rappel, les grévistes réclament à l’Etat,  le payement de plus de 2 ans d’arriérés de primes.

Rencontré ce matin, le porte-parole du collectif des grévistes, tout en rappelant qu’à lui seul l’Etat lui doit environ 20 millions de fg, nous confie que sans le payement intégral des 2 ans d’arriérés , il n’y aura pas de cours. 

« La grève continue. Nous avions suspendu la grève à cause d’une promesse, mais  elle n’a pas été tenue. Cette nouvelle grève a été déclenchée depuis le 09 mai dernier. Le 09 était revu pour l’évaluation pour  l’examen blanc, mais on a dit qu’on ne peut pas aller avec cette évaluation tant que nos situations ne sont pas réglées. On a fait des lettres d’information pour la reprise de la grève au niveau préfectoral et au niveau de la direction. Mais il n’y a aucune réaction. Nous demandons aux enseignants de rester à la maison, jusqu’à ce qu’on trouve une solution au problème. Personne ne nous a fait appel pour nous écouter, c’est nos chefs s’ils nous appellent on ne va pas refuser de répondre, mais nous on a déposé la lettre d’information pour la reprise de la grève mais il n’y a pas eu de feed back. Donc nous aussi, nous allons rester derrière notre mot d’ordre, sans l’argent c’est sans cours  pour le moment. A la veille de la grève, on avait tenu une rencontre. Nous avons décidé à  l’unanimité de  continuer la grève jusqu’à satisfaction de nos revendications », affirme  Mohamed Issaga Souaré.

Poursuivant, notre interlocuteur lance un appel à l’endroit des parents d’élèves et de la direction. « Je remercie l’ensemble des enseignants vacataires de l’école de soins de santé communautaire pour leur sérénité, et la solidarité. Aux parents d’élèves de savoir que nous ne sommes pas ennemis, il ne faut pas que la direction transforme le problème, comme pour dire que nous sommes contre eux, nous sommes juste en train de défendre nos droits, nous sommes loin d’être des ennemies », rappelle Mohamed Issaga Soumah.

« Pour le moment on n’a pas l’intention de reprendre les cours, au lieu que ça soit, les 2 ans d’arriérés qu’on paye, avant de reprendre  les classes », conclut-il.

A noter que d’après les informations, ces grévistes sont une vingtaine, alors que les enseignants titulaires ne sont qu’au nombre de 8. L’Etat leur doit deux (2) ans d’arriérés de primes. L’heure est payée à 25 mille fg, soit deux heures par jour. Pour tenter d’équilibrer cette information, toutes nos tentatives de joindre les autorités de l’établissement ont été vaines.

Tidiane Diallo, correspondant régional à Labé
620 44 25 83

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