La Banque centrale européenne (BCE) a signé mercredi l’acte de décès du billet de 500 euros, en annonçant qu’elle allait mettre un terme à son émission vers la fin 2018 face aux « craintes que cette coupure puisse faciliter les activités illicites ».
Les « Ben Laden » – surnom donné aux billets de 500 euros, dont tout le monde parle mais que personne n’a jamais vus – représentent seulement 3% du nombre de billets en euros en circulation mais 28% de leur valeur cumulée, soit 300 milliards d’euros, selon les statistiques de la BCE. Au total, près de 600.000 coupures de ce type étaient en circulation en mars dernier.
Argent sale
De nombreux experts estiment que ces billets permettent de transporter discrètement d’énormes montants et de faciliter ainsi la circulation d’argent sale, la corruption et le financement d’activités illégales.