Dans la journée du vendredi, 5 mars 2021, le hangar installé à la rentrée de la sous-préfecture de Gouécké pour la vaccination contre l’épidémie à virus Ebola a pris feu.
Joint par notre rédaction, Ibrahima Koné, sous-préfet a tenu à préciser : « Non. C’est un zélé qui a commis l’acte. Ce n’est pas les jeunes de Gouécké contrairement à ce que certains racontent. C’est un certain nommé Alice Haba, militaire en service à Dabola plus son jeune frère qui ont perdu leur sœur qui était malade d’Ebola et qui est décédée, à N’Zérékoré. Maintenant, il (Alice Haba, militaire) dit qu’on ne l’a pas annoncé officiellement la mort de sa sœur. Mécontent pour ça, il a pensé que c’est l’hôpital et le sous-préfet qui ont provoqué la mort de sa sœur. C’est ainsi qu’il a dit qu’il va venir brûler la sous-préfecture et les installations qui sont ici. Il donc mit les enfants derrière lui avec de l’essence en main. Quand il est arrivé avec ses compagnons, moi j‘étais arrêté en face de la sous-préfecture avec un ami. Ils ont mis l’essence sur la tente et ils ont mis le feu. Lorsque nous sommes venus vers eux, ils ont fui pour rentrer dans les quartiers », explique Koné, sous-préfet de la localité.
Poursuivant, il dira que la situation est déjà sous contrôle et qu’une équipe de corps habillé arrive en renfort pour transférer les auteurs à N’zérékoré.
Amara Souza Soumaoro, correspondant à N’zérékoré