Le ministre Ibrahima Kourouma préside le déguerpissement le long des rails, à Kagbélen

L’opération de dégagement des encombrants physiques sur le long des routes  et la récupération des domaines appartenant à l’Etat se poursuit dans le grand Conakry. Ce lundi, 8 mars, le ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire, Dr Ibrahima Kourouma, en compagnie d’une forte délégation de son département était sur le terrain.

A Kabgelen, dans la commune de Dubréka où il s’est rendu,  tout le long des rails a été dégagé par les bulldozers mobilisés pour la circonstance. Selon lui (le ministre Kourouma), le président de la République, Pr Alpha Condé ne cesse de dire qu’il faut que l’Etat rente en procession de ses droits.

« Donc, nous récupérons tout ce qui appartient à l’Etat pour que chaque guinéen puisse bénéficier du patrimoine de l’Etat. Ce que nous faisons aujourd’hui, c’est la libération des emprises au niveau des routes et au niveau des rails. Ici, c’est une gare, mais elle était illégalement occupée par certains citoyens qui ont fait des bars, des maquis, des motels. D’autres ont anarchiquement occupé les bâtiments coloniaux alors qu’ils ne méritent pas d’y être », dira-t-il.  

Poursuivant, il fera savoir une nouvelle fois que ces opérations de déguerpissement ne sont dirigées contre personne. « Nous sommes en train de récupérer le patrimoine de l’Etat au niveau des rails.  A un mètre des rails, certains citoyens sont illégalement s’installés et d’autres ont même construit en bordure des rails. Parce qu’ils estiment que l’Etat ne viendra jamais. Je rappelle que l’objectif du président de la République est de faire en sorte que le gouvernement puisse récupérer tout ce qui appartient à l’Etat. Nous allons faire en sorte que le gouvernement travaille pour que les Guinéens puissent bénéficier les propriétés de l’Etat. »

A la question de savoir de ce qui sera fait sur des emprises déjà libérées, il a rappelé que ces espaces seront requalifiés et ils seront utilisés de manière que les guinéens puissent trouver le bonheur.

« A Kaloum, le président est en train de poser les dalettes, tous les espaces récupérés par l’Etat, seront réaménagés. Qu’on libère une emprise aujourd’hui, si les gens reviennent s’installer demain, l’Etat sera obligé de frapper, c’est une évidence (…) Au-delà  de la volonté du gouvernement et celle du président de la République pour récupérer les domaines de l’Etat, chaque guinéen doit cultiver le respect des biens de l’Etat. Nous devons même nous battre pour protéger ce qui appartient à l’Etat », a-t-il ajouté.

Youssouf Keita