Le ministre Tibou Kamara face à la presse : ‘’à l’avènement de la 3è République, la politique économique libérale a été réaffirmée’’

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Le ministre d’Etat, ministre de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Tibou Kamara était ce lundi 25 février 2019, face à la presse pour parler du bilan et les perspectives de son département. C’était dans les locaux d’un réceptif hôtelier de la place en présence de plusieurs de ses collègues membres du gouvernement et des ministres conseillers à la Présidence de la République.

A l’entame de son intervention, il a fait un bref rappel historiques des politiques, réalisations et perspectives du secteur de l’Industrie et des PME de la première à la 3ème République. Au lendemain de son indépendance et au regard des difficultés de coopération économique avec la métropole, dira-t-il, les autorités guinéennes d’alors ont fait le choix de l’option économique socialiste basée sur le centralisme économique.

« Grâce à la coopération économique bilatérale avec les pays du bloc socialiste, la politique industrielle inspirée d cette option économique a été basée sur la réalisation, par l’Etat, d’unités industrielles de divers secteurs d’activités réparties sur l’ensemble du territoire national. Grâce à l’appui technique et financier des pays amis, l’Etat Guinéen s’est doté de plus d’une quarantaine d’entreprises industrielles dans principaux secteurs suivant : agro-industries, textile, matériaux de construction, industries chimiques et industries alimentaires », dira-t-il entre autres, avant d’expliquer les forces et faiblesses de cette politique industrielle de la 1ère République.

Poursuivant, il a fait savoir que l’avènement de la 2ème République le 3 avril 1984 a conduit les nouvelles autorités à changer l’option économique menée pendant 26 ans. « Ladite option mettait le secteur privé au centre de l’activité économique avec pour corollaire le désengagement de l’Etat des activités de production et de commercialisation. Au terme du programme de privatisation des anciennes unités industrielles, la stratégie industrielle a été bâtie autour d’un schéma directeur d’industrialisation axée sur les filières porteuses de croissance… »

Plus loin, il dira « qu’a l’avènement de la 3ème République en 2011, la politique économique libérale a été réaffirmée et le secteur privé renforcé dans sa mission de locomotive de la croissance. « Les mesures économiques entreprises pour améliorer le cadre macroéconomique et l’environnement su secteur privé ont été caractérisés dans le secteur industriel et des PME par la définition des axes stratégiques et l’élaboration des documents stratégiques ; La politique nationale industrielle régionale, intégrant à la fois l’investissement, l’application des normes de qualité ainsi que la problématique de la production industrielle », a-t-il dit.

Parmi les réalisations pendant la troisième République figurent selon lui, l’élaboration et adoption du nouveau Code des investissements et de ses textes d’application ; L’élaboration et adoption de stratégies sectorielles ; Promotion de nouvelles industries passant de 3 avant 2010 à 9 actuellement pour les industries métalliques ; 1 avant 2010 à 5 actuellement pour les industries de ciment ; 1 avant 2010 à 3 actuellement pour les minoteries ; 1 avant 2010 à 6 actuellement pour les industries plastiques ; 1 avant 2010 à 4 actuellement pour les savonneries ; Formation de 750 dirigeants de PME de femmes et de jeunes en gestion d’entreprises, gestion financières et comptables, techniques de production et de commercialisation, teinture, saponification, transformation de fruits et légumes et de karité ; Création d’un répertoire de 1 500 PME identifiées dans divers secteurs de l’économie ; Construction sur financement  BND, d’un bâtiment R+3 qui abrite les bureaux et les laboratoires de Métrologie, d’Analyses et d’Essais ; 19 brevets d’inventions délivrés dont deux primés en or ; Labellisation du café ZIAMA, de l’ananas baronne de Friguiagbé et de Maférinyah et marque collective du riz Bora Malé dénommé ‘’FANYI’’ ; Mise à disposition par l’agence d’assistance intégrée aux entreprises, sous forme de révolving de 11 211 000 000 GNF à 560 micros entreprises pour une création de 2124 emplois de jeunes et de femmes ; Arrêt des importations de farine et des ciments, parmi tant d’autres.

Quant aux perspectives, dira le ministre, elles sont nombreuses et variées parmi lesquelles il y a : « Mettre en application, pour les 14 entreprises encore dans le portefeuille de l’Etat, la stratégie de rétrocession basée sur l’évaluation financière et technique du requérant à relancer les activités de l’entreprise industrielle ou d’autres activités sur la friche industrielle mobiliser les moyens pour la sécurisation des sites de zones industrielles ; Promouvoir le partenariat public privé pour l’aménagement et l’exploitation des parcs industriels ainsi que le centre pilote de technologies industrielles ; Soutenir la mise en place de structures spécialisées dédiées à la formation et à l’amélioration de la compétitivité du secteur privé ; Equiper les laboratoires de l’Institut Guinéen de Normalisation et de Métrologie… »

Youssouf Keita

+224 666 48 71 30

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