Justice : le ministre Wright dement être « gravement malade » et promet de taper plus fort, vendredi prochain

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Après les rumeurs sur l’état de santé du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme qui fait la Une des médias et largement commenté par les internautes, Alphonse Charles Wright a apporté des précisions ce dimanche 06 novembre, lors de son passage à la maison centrale de Conakry, où sont détenus l’ancien chef de la junte Moussa Dadis Camara, l’ex-président de l’assemblée nationale Amadou Damaro Camara, l’ancien Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana et plusieurs ministres des régimes passés.

En croire le Garde des Sceaux, « ce qui fait aussi la beauté de notre pays, c’est qu’il y a des gens dont leurs intérêts sont touchés, qui pensent que la seule méthode déloyale pour saper le moral de ceux qui s’inscrivent dans la ligne droite de réforme est de distiller dans la presse et sur les réseaux sociaux des informations de nature à s’inviter dans la vie privée ».

« Vous savez quand on dit quelqu’un qu’il est gravement malade, il est entre la vie et la mort. Moi, les gens me disaient ça. Nous connaissons ce pays, celà ne doit jamais nous distraire par rapport à nos objectifs. Ça, si vous ne l’avez pas en parlé, je n’allais jamais en parler ici parce-que pour moi c’est un non évènement. Les gens m’appellent de l’étranger, partout: ah on dit qu’on doit vous évacuer sir Espagne. Écoutez, je suis un ministre de la république quand même, de surcroît je suis un être humain comme tous les autres », rappelle-t-il.

L’ancien Procureur général Près la Cour d’Appel de Conakry de poursuivre : « depuis que j’ai commencé mon travail que ça soit juge d’instruction, que ça soit procureur de la république ou président du tribunal, je n’ai jamais eu un temps de répos, j’ai toujours continué à me battre pour servir cette nation. J’ai demandé la permission à monsieur le président de la transition qu’il me soit permis aussi de faire mon bilan comme tous les autres, j’en ai fait déjà au niveau de l’hôpital ici. J’ai dit qu’il faut encore d’avantage me permettre d’aller beaucoup plus dans la spécialisation pour me permettre de continuer à faire mon travail comme je l’ai toujours fait ».

Pour finir le patron de la justice guinéenne de rassurer : « ce courrier [la demande d’établissement d’un ordre de mission], je ne sais pas comment il s’est retrouvé sur la place publique mais vous savez ces dernières heures, l’injonction qui a été faite a touché presque toute l’administration centrale, mais laissez-moi vous dire que le vendredi à venir ce qui va suivre est plus que ce qui a été fait et ces réformes-là, ni plus, ni moins ne sont diligentées contre quelqu’un. Ce sont des réformes qui obéissent à un seul principe, c’est le principe de la moralisation de la vie publique. Donc, qu’on ne nous distraits pas, si c’est ça la méthode, dîtes à ces personnes que ma vie comme je l’ai dit hier, la vie de tout le monde d’ailleurs appartient à Dieu ».

Mamadou Yaya Barry 

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