Les 100 jours de Wright à la Justice: « je ne laisserai aucune parcelle de mon pouvoir sans l’utiliser »

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Nommé à la tête du département de la Justice, Garde des Sceaux et des Droits de l’Homme, il y a un peu plus de 3 mois, Alphonse Charles Wright était devant les médias, ce jeudi 27 octobre, pour parler de ses 100 jours à la tête de ce département très stratégique qu’est celui de la Justice et des Droits de l’homme. Pendant 2 heures environ,  le ministre de la Justice et des Droits de l’homme est revenu sur les actions menées depuis sa nomination, les actions qui sont en cours d’exécution et les perspectives de son département. 

Au titre des acquis, Alphonse Charles Wright parlera entre autres de la politique pénale du gouvernement, de la politique pénitentiaire, des differents cas d’injonctions judiciaires contre les faits présumés de corruption et des détournements des deniers publics, de la tenue du procès du 28 septembre qu’il appelle ‘le procès de la rupture’, de  la modification de certaines dispositions de code de procédure pénale, de l’adoption par le CNT et la promulgation de la loi portant sur l’aide juridictionnelle et la loi portant sur la protection des témoins, et des personnes à risques en République de Guinée, la lutte contre la cocaïne en Guinée. 

Au titre des perspectives,  il a laissé entendre que la situation des gardes pénitentiaires est une préocupation du département de la Justice et le recrutement des magistrats et greffiers.

Pour commencer, le ministre de la Justice, Garde des sceaux et des Droits de l’homme a rappelé ceci: « On dit que le ministre de la Justice donne beaucoup d’injonctions au Procureur et finalement à quoi servent ces injections? Aujourd’hui, à travers ces injonctions là, sur douze (12) injonctions, aujourd’hui plus de sept (07) ont abouti à des indices concordants qu’il y a eu des cas de corruption et de détournement et ont permis de traduire les personnes concernées soit devant la CRIEF, soit devant les tribunaux de droit commun. Récemment, vous avez suivi le cas de Guilao, c’est nous qui avons donné des instructions autour de ça et il y a d’autres dossiers… »

Aujourd’hui, dit-il, « la lutte contre la corruption a fait en sorte que le ministre de la Justice se fait passer pour le Procureur, souvent les gens le disent, mais c’est mal connaître, parce que dans notre pays, les gens n’ont jamais exercé leurs prérogatives, c’est-à-dire que c’est nouveau de voir qu’un ministre de la Justice engage des poursuites et pourtant d’autres sont passés, ils ne l’ont pas fait. Je ne laisserai aucune parcelle de mon pouvoir sans l’utiliser. Je dis encore à tout le monde, que ça soit avec ce gouvernement là, que ça soit le cas des dossiers passés, si le ministère de la Justice est informé d’un cas de corruption, on réagira conformément à la loi. Aujourd’hui, c’est notre crédo… », a conclu le patron de la Justice et des Droits de l’homme.

Mamadou Yaya Barry 

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