L’ex ministre K² se souvient de Sékou Touré : ‘’il a été à la base de tout développement en Guinée’’
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26 mars 1984-26 mars 2019, voilà 35 ans jour pour jour, depuis la disparition du premier président de la république de Guinée, Ahmed Sékou Touré. À l’occasion de cette date commémorative, une lecture du saint Coran en la mémoire de l’illustre défunt a été organisée dans l’enceinte de la grande mosquée Fayçal.
Présent à cette cérémonie, l’ancien ministre de l’éducation nationale, Ibrahima Kalil Konaté a vanté les mérites de l’homme en ces termes : « cette date reste gravée dans notre mémoire. Ahmed Sékou Touré était l’homme providentiel. Vous ne pouvez pas imaginer ce que ce monsieur incarnait pour le peuple de Guinée et pour la jeunesse africaine dans son ensemble. Quand il mourrait en 1984, j’étais secrétaire général de JRDA. Ahmed Sékou Touré quoi que les gens disent, nous avons une autoroute aujourd’hui qu’on appelle Fidel Castro et on la doit à Ahmed Sékou Touré. Un palais du peuple que la jeunesse guinéenne utilise encore c’est grâce à Ahmed Sékou Touré, la révolution culturelle socialiste c’est grâce à Ahmed Sékou Touré ».
Poursuivant, il a dénoncé l’attitude des anciens fonctionnaires qui, selon lui, refusent d’écrire l’histoire pour éclairer la lanterne de l’opinion publique sur la gestion du PDG-RDA.
« Nous les enfants des pauvres avons étudié de la première année de l’école primaire jusqu’aux études supérieures, personne ne me démentira que son père a payé sa formation de la première année jusqu’à l’Université. Je défie quiconque y compris moi-même. Si on a été ministre, nous le devons à Ahmed Sékou Touré. Il a été à la base de tout en République de Guinée. 26 ans de pouvoir, tout n’a pas été mauvais. Les gens qui étaient aux affaires à l’époque refusent d’écrire l’histoire. La jeunesse ne sait pas ce qui s’est passé pendant ces 26 ans. Les gens refusent d’écrire mais, le moment viendra et l’histoire parlera d’elle-même pour dire les acquis que nous avons tirés de cette révolution culturelle socialiste », a-t-il dit.
Mohamed Cissé
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