Licence de pêche : Charlotte Daffé dévoile quelques critères pour obtenir le sésame

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La ministre de la pêche et de l’économie maritime s’est exprimée sur les conditions d’obtention de licence de pêche, préalable à toute activité légale des sociétés de pêche.
Contrairement à la base d’un engagement sur l’honneur pratiquée avant l’avènement du CNRD, Charlotte Daffé indique qu’il existe un certain nombre de critères à remplir pour décrocher désormais une licence de pêche.

Prenant la parole dans « Mirador » de la radio Fim fm, Charlotte Daffé a expliqué comment en venir aux licences.
« Il faut d’abord aller sur la ressource. On a notre centre des sciences halieutiques de Boussoura qui est chargé de la recherche. Le centre de Boussoura que moi j’appelle communément notre boussole, va faire une évaluation des ressources sur une année. Vers la fin d’année ou en milieu d’année. Quand ils se rendent compte que les ressources se sont améliorées ou existent, ils ressortent les résultats de la biomasse. Cette biomasse est calculée et traduit en nombre de navires devant pêcher sur une année. En 2022 par exemple, le potentiel exploitable correspondait à 77 navires. En 2023, le potentiel exploitable est de 90 navires. Ce qui correspond normalement à 90 licences à délivrer en 2023 (…) », a expliqué la ministre de la pêche et de l’économie maritime.

Plus loin, Charlotte Daffé a dévoilé quelques critères et non des moindres à remplir pour obtenir une licence de pêche en Guinée.
« Pour avoir une licence, il faut d’abord avoir un navire ou soit avec un partenaire qui a un navire avec lequel, vous avez un contrat parce qu’il faut aussi favoriser nos compatriotes. Également, on a mis en place un système de caution. Puisqu’on a beaucoup de sociétés de pêche qui se promènent avec leurs licences dans les sacs, on s’est dit qu’on va mettre une caution en place pour venir faire des investissements. On est partenaires, vous, vous avez la subvention de votre État, venez quand même investir chez nous (…). On a dit qu’il faut réaliser des infrastructures à terre (entrepôts frigorifiques, les fabriques de glace, etc… ). La caution qui est là n’est pas de l’argent qu’on verse dans les caisses du ministère de la pêche. C’est une caution qui est bloquée à la banque. Si vous êtes crédibles et solvables à la banque, la banque bloque votre argent. Pour les petits navires, 400 millions, pour les gros navires, ceux qui ont de un à cinq, 800 millions, ceux qui ont plus de cinq navires, 1 milliard 200 millions », a indiqué Charlotte Daffé avant d’ajouter : « Ceux qui veulent vraiment travailler doivent nous aider à développer notre secteur. Donc, il faut faire des réalisations. C’est pour cela qu’on a mis des systèmes de caution ».

A en croire la ministre, sur les 90 licences à délivrer pour les 90 navires au compte de l’année 2023, seulement 37 licences sont délivrées à date.

Sadjo Bah

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