Littérature : ‘’première classe Facely Koroma, des fiançailles à la guerre’’, un roman dédicacé par son auteur

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Par amour d’une fille de grande famille et d’une beauté remarquable, Facely Koroma issu d’une famille noble mais modeste s’engagea dans l’armée coloniale française, afin de trouver la dote de sa future épouse (mère de l’auteur) et évidemment améliorer son statut social. C’est dans cette optique que Mohamed Lamine Minka Kourouma explique dans ce roman dédicacé ce jeudi ,4 février dernier, au centre culturel franco-guinéen (CCFG) et paru dans l’écrire l’Afrique aux éditions l’harmattan-Guinée.

Dans ce roman de type familial, l’auteur Mohamed lamine Minka Kourouma relate le sort d’un couple Kouranko de Kissidougou (Guinée forestière), dont l’homme s’engage très vite dans l’armée coloniale d’alors dans le but d’épouser une  fille de la classe supérieure. Dans ce feuilleton romantique où ‘’Facely Koroma’’ (père de l’auteur) tentera tout pour réussir son pari, sera trahi par son oncle paternel qui a vite fait de détourner les frais de mariage. Ainsi le jeune tirailleur sénégalais démissionna de l’armée française malgré les privilèges dont il jouissait en son sein.

Selon l’auteur,  la particularité de cet ouvrage est simple. « la particularité, c’est d’appeler le pouvoir public à veiller sur les anciens combattants, vous savez il y a deux groupes d’anciens combattants, il y a des anciens combattants qui n’avaient pas atteint l’âge de la retraite et qui ont démissionné de l’armé coloniale française pour venir fonder l’armée guinéenne et qui sont laissés pour compte ; d’autres sont décédés misérablement à ce titre, il faut qu’on attire l’attention du pouvoir public de demander comme le Sénégal a fait de rétablir aux  parents dans leurs droits, ça veut dire ceux qui ont fait huit ans de payer leur pension, même s’ils ne payent pas leur pension parce qu’ils sont décédés, mais il y a leurs enfants qui sont en vie » a-t-il expliqué.

Ce roman révèle également l’aspect le plus terrifiant de la vie des tirailleurs sénégalais. Car, si l’armée coloniale leur a donné la possibilité de changer de statut social, elle a surtout permis à de nombreuses nations de fonder leurs armées nationales.

Parrain à la dite cérémonie, l’ex-ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mohamed Lamine Bangoura a, de son côté félicité la créativité de l’auteur.  « Ecrire, c’est bien ça permet  de s’immortaliser, c’est informer. C’est une histoire pathétique dont nous venons d’entendre, on va ne pas finir de réfléchir dessus. C’est une œuvre qui retrace l’histoire de l’armée coloniale, nos héros. Je lui félicite et je sais qu’il a de l’avenir », a souligné M Bangoura.

Des fiançailles à la guerre, évoque aussi le destin sentimental du couple Koroma, qui Facely Koroma (tirailleur) est revenu au pays avec une somme modique de 2000 francs français comme prime de retraite.

Amara Touré

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