Lutte contre le VIH/Sida : des pairs éducateurs et hommes en uniforme à l’école des directives du dépistage
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Dans le cadre de la mise en œuvre des engagements de la communauté internationale lors de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le SIDA en décembre 2016, pour en finir avec l’épidémie du sida d’ici 2030, la Guinée à travers le Ministère de la jeunesse en partenariat avec l’UNFPA a organisé ce jeudi 13 Juillet 2017, un atelier d’orientation sur les directives de dépistage du VIH en direction des pairs éducateurs, des associations de jeunes, des femmes et des hommes en uniforme des cinq communes de Conakry. L’objectif de cette formation est de renforcer la lutte contre le VIH/Sida pour contribuer à l’atteinte des objectifs « 90-90-90 » des nouvelles directives de l’ONUSIDA à l’horizon 2020.
Dans son discours de circonstance, Abdourahamane Sagnane, chargé du programme de développement de la jeunesse à l’UNFPA a précisé cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des engagements de la communauté internationale pris en décembre 2016. « Lors de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le SIDA qui a porté sur le thème ‘’Levons la Main pour la prévention’’ afin de soutenir le monde qui s’est engagé à en finir avec l’épidémie du sida d’ici 2030 dans le cadre des objectifs du développement durable. Mais, il est grand temps de renforcer la prévention du VIH. Car, nous ne pouvons pas espérer mettre fin à l’épidémie du Sida quand chaque jour, près de 6000 personnes continuent à être infectées par le VIH dans le monde », a-t-il déclaré
Pour lui, (le représentant de l’UNFPA) à cette cérémonie, en Guinée, la séroprévalence nationale du VIH est de 1,7% selon l’enquête sociodémographique de la santé de 2012. « Malheureusement, les femmes paient la plus lourde tribu avec une séroprévalence de 2,1 contre 1,2 chez les hommes de la tranche d’âge 15-49 ans. En 2015, l’enquête de surveillance socio comportementale de seconde génération a révélé une séroprévalence du VIH de 1,6% chez les adolescents, jeunes de 15 à 24 ans. Les objectifs 90-90-90 ne seront atteints qu’avec un effort concerté et renforcé sur la prévention à travers l’utilisation volontaire des services de dépistage du VIH qui sont disponibles et gratuits. C’est dans ce cadre, dit-il, que nous saluons le leadership des ministères de la jeunesse, de l’action sociale et de la défense nationale qui s’engagent à briser la peur du dépistage du VIH tout en assurant la promotion des droits à l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, à l’égalité et à l’équité du genre », a fait savoir chargé du programme de développement de la jeunesse à l’UNFPA.
Poursuivant son intervention, Abdourahamane Sagnane a aussi réaffirmé l’engagement de son institution (UNFPA) à poursuivre son soutien à la lutte contre le VIH et l’offre de service de santé de la reproduction en direction des femmes, des adolescents et jeunes « pour permettre à la Guinée d’ avoir une jeunesse saine et pleine de potentiel ; ceci pour que les jeunes filles et les garçons contribuent activement au développement du pays, donc à la capture du dividende démographique », a-t-il rassuré.
En ouvrant les travaux de cet atelier de formation, Sidiki Touré, le Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse a tout d’abord félicité et encouragé les partenaires pour la tenue de cet atelier de formation, qui selon lui, permettra de renforcer les capacités des participants dans la lutte contre le VIH.
Par ailleurs, il a fait savoir que l’apport du représentant de l’UNFPA dans la formation des jeunes de Guinée n’est plus à démontrer. « Mais, il est important à cette tribune de vous remercier mais surtout d’exprimer la profonde gratuite du Ministère de la Jeunesse à l’institution », a-t-il souligné, avant d’interpeller les participants à mieux vulgariser du contenu des modules dans leurs structures respectives. « Je fonde l’espoir en cette rencontre dont la pertinence reste l’appropriation du contenu des modules qui seront communiqués en vue de leur vulgariser dans vos structures respectives », a lancé Sidiki Touré.
A noter que pendant trois (3) jours de formation, les participants aborderont plusieurs modules proposés par les facilitateurs.
Yaya Drame
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