Arrivée en Guinée il y a quelques jours, la sous-secrétaire américaine pour la sécurité, la démocratie et les droits de l’homme, Sarah Sewall, a eu un échange avec Sanaba Kaba, ministre guinéenne de l’Action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance.
Mercredi, 20 avril 2016, les deux ont organisé un point de presse conjoint à la résidence de l’ambassade des Etats-Unis en Guinée, à Camayenne, dans la commune de Dixinn pour parler de la lutte contre les mutilations génitales féminines.
Dans son intervention, la ministre de l’Action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance, Sanaba Kaba, s’est dit satisfaite du progrès de la lutte contre la mutilation génitale féminine en Guinée et l’implication de la communauté internationale.
A la question de savoir qu’est-ce qui est fait et qu’est-ce qui reste à faire Mme Sanaba affirme : « Il y a trois à quatre ans on ne pouvait pas parler de mutilation génitale féminine ni de la violence faite aux femmes. Aujourd’hui l’acceptation du concept est un grand atout pour le département. Ce qui reste à faire, c’est d’enlever la Guinée au deuxième rang mondial et faire d’elle un pays qui applique et respecte les droits de l’homme. »
Parlant dans le même sens, Dr Sarah Sewall du département d’État américain, a dit avoir compris beaucoup de choses après la rencontre entre elle et la ministre.
Dr Sarah a ensuite encouragé la Guinée à continuer sur ce plan pour mettre fin à la mutilation génitale féminine.
A rappeler que depuis 2014, le département de l’Action sociale bénéficie de l’accompagnement des États-Unis pour la lutte contre la mutilation génitale féminine et toutes les formes de violences faites aux femmes.
Hadja Mariama DIALLO