Invité des « Grandes Gueules » de la radio Espace fm ce mercredi 23 juin, Mamady Condé alias Madic 100 frontière admet avoir appris beaucoup de choses lors de sa détention.
Il reconnait avoir commis des erreurs lors de son combat sur les réseaux sociaux.
« Je ne viens pas de la prison. Je viens d’une école, d’une université même. Je passe plus de temps à l’Occident et je viens chaque année en Guinée pour y passer trois mois. Mais cette fois-ci, c’était une expérience très différente. J’ai beaucoup appris. Mon combat n’était pas de montrer aux guinéens que je suis un héros. C’était un cri de cœur. J’ai une mentalité qui a la possibilité de faire ici en Guinée beaucoup de choses que j’ai vues au Canada. Donc, en faisant ça, j’ai fait des erreurs. Et je le reconnaîs. Quand on m’a arrêté. C’était quoi mon erreur en faisant le combat ? Est-ce le moment idéal pour identifier le bon et le pas bon. C’est une expérience, c’est du vécu. Ma façon de faire sur les réseaux sociaux, il y a des actes dont j’ai vu l’impact sur le terrain. Ça m’a fait mal parce que j’ai eu les reproches d’autres citoyens » a expliqué Madic 100 frontière.
Contrairement à Grenade, Madic 100 frontière s’est réservé de se prononcer sur son avenir politique.
Avant la grâce présidentielle dont il a bénéficié, Mamady Condé ou Madic 100 frontière était condamné en première instance à 3 ans de prison ferme. Une peine réduite qui a été réduite à 1 an en appel.
Sadjo Bah